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11 600 inscriptions en attente pour les cours de natation de la Ville de Winnipeg

Une petite fille apprend à nager.

Certains parents payent des centaines de dollars pour des cours de natation dans le secteur privé, en anglais, faute de place dans les piscines de la Ville. (Photo d'archives)

Photo : JGI/Jamie Grill/ Getty Images

Radio-Canada

Les inscriptions aux cours de natation pour la session de printemps à Winnipeg ont affiché complet quelques minutes après l’ouverture des places, le 21 mars dernier, et la liste d'attente compte 11 600 inscriptions. Frustrés, certains parents francophones se tournent vers le secteur privé pour des cours en anglais.

Rectificatif :

Une version précédente de ce texte indiquait à tort qu'il y avait 11 600 personnes sur la liste d'attente pour les cours de natation de la Ville de Winnipeg. Or il s'agit de 11 600 inscriptions.

Le problème est récurrent, constate Ryan Palmquist. Ce commissaire de la Division scolaire Louis Riel et père de deux enfants n’a pas pu, cette année encore, inscrire ses fils à un cours de natation pour la session. 

J’avais choisi les cours de français et quand je me suis rendu compte que je n’y avais pas été admis, il était 8 h 7-8 h 10. Et à ce moment-là, c’était trop tard pour l’anglais aussi, déplore ce père.

Victimes de la situation, mais déterminés à inscrire leurs enfants à la natation, d’autres parents ont fait le choix de se tourner vers le secteur privé. Julie Lajoie va payer 300 $ pour la session, pour sa fille de 5 ans. Ça fait deux sessions qu’on va dans une entreprise privée. C’est beaucoup plus cher, on est extrêmement privilégiés de pouvoir se le permettre, admet-elle.

Pénurie de sauveteurs

La Ville de Winnipeg explique que la pénurie de sauveteurs et d’instructeurs entraîne la difficulté à prévoir plus de cours.

La Société de sauvetage du Manitoba indique que, depuis la pandémie, la Ville compte entre 100 et 200 sauveteurs en moins. Le représentant de la Société, Christopher Love, répète pourtant que nager exige une compétence essentielle.

« Nous aimerions que les cours de natation fassent partie du programme d’enseignement du Manitoba, ce qui nous permettrait certainement de voir plus de gens acquérir des compétences de base en natation. »

— Une citation de  Christopher Love, représentant de la Société de sauvetage du Manitoba

Le commissaire de la Division scolaire Louis Riel, Ryan Palmquist, abonde dans le même sens. Il veut d’ailleurs proposer en avril une motion pour élaborer un programme de natation au sein de la division scolaire.

Cela permettrait non seulement aux enfants d’acquérir les connaissances de base, mais aussi aux familles qui n’ont pas le temps, de s’organiser, soutient le commissaire scolaire.

Du côté de la Division scolaire franco-manitobaine, un porte-parole a fait savoir que cette idée envisagée il y a quelques années coûterait trop cher et avait déjà buté sur le manque de sauveteurs francophones.

Avec les informations d'Anne-Charlotte Carignan

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