Un réel marathon pour le Carrefour de théâtre
Émile Beauchemin se commet pour la première fois en carrière en tant qu'auteur et acteur avec une création toute personnelle.
Photo : Radio-Canada / Extrait du spectacle H+
Courir les derniers miles d’un marathon sur un tapis roulant tout en interprétant un texte, c’est le spectacle que propose l’auteur de Québec, Émile Beauchemin au Carrefour international de théâtre.
C’est suite à un événement cardiaque vécu en 2016 que l'auteur et metteur en scène a dû ralentir son rythme effréné. L’idée d’explorer le mouvement transhumaniste et de quelle façon la technologie pouvait augmenter les capacités du corps humain est devenue une obsession.
C'était ma manière à moi de parler de mon rapport à la performance, de dire je veux toujours en faire plus, je veux toujours aller plus loin.
L’auteur de la pièce s'apprête à courir la moitié d’un marathon avant le spectacle et terminera l’autre moitié, 21 km, devant les spectateurs.
Des propositions audacieuses
La directrice artistique Marie Gignac a signé pour une dernière année la programmation du 23e Carrefour international de théâtre. Les thèmes abordés sont vastes mais intimement liés par les grands enjeux humains tels que le lesbianisme, le racisme ou la maltraitance envers les personnes vulnérables, entre autres.
Entre le 25 mai et le 10 juin, dix spectacles nationaux et internationaux seront présentés au Théâtre Périscope, à La Bordée, au Diamant et au Grand Théâtre de Québec, en plus d’activités satellites dans d’autres lieux culturels de la ville.
« C’est un rendez-vous extrêmement vivant! »
Les cinq tableaux de Où tu vas quand tu dors en marchant…? seront de retour comme l’an passé au Parc des Moulins les jeudis, vendredis et samedis, de 21h à 23h.
Cabaret Noir interroge la condition noire, la revendique et la célèbre dans diverses œuvres telles que Tintin au Congo, Lance et compte ou Othello.
Photo : Radio-Canada / Extrait du spectacle : Cabaret Noir
Une tarification inclusive pour tous les budgets
Le Carrefour innove en proposant quatre tarifs différents dépendamment de la situation financière de chacun. De 0 $ à 47 $, l’organisation mise sur la confiance du public tout en gardant un certain contrôle sur la quantité des billets mis en circulation. Pour Dominique Violette, cette initiative permet de rendre l’art vivant le plus accessible possible.
Oui, on prend un risque (financier). Mais le plus grand risque que l’on veut courir, c’est celui de lancer une invitation à ceux qui ne vont pas voir de spectacle.
Toute la programmation est disponible ici. (Nouvelle fenêtre)
