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Le Soleil cessera d’imprimer son édition papier du samedi en décembre

Quelques exemplaires du journal Le Soleil sur un présentoir à journaux.

L’annonce a été faite aux employés mercredi.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Les Coops de l’information, dont fait partie le journal Le Soleil, cesseront d’imprimer leur édition papier à partir de décembre 2023.

L’annonce a été faite aux lecteurs mercredi. Les Coops de l’information (CN2i) regroupent 350 employés qui travaillent pour les journaux Le Soleil, Le Droit, Le Quotidien, La Voix de l’Est, La Tribune et Le Nouvelliste.format

Dans l’optique d’une coopérative 100 % numérique, les six médias du groupe lanceront prochainement de nouvelles applications numériques et de nouvelles interfaces web pour offrir une meilleure expérience aux lecteurs, peut-on lire dans un article publié mercredi.

Au terme de cette transformation vers le numérique, une centaine de postes pourraient être abolis dans l’ensemble des six journaux. Le conseil d’administration de la CN2i vise toutefois à éviter les mises à pied. Un programme de départs volontaires et des coupes par attrition s’ajouteront à un gel d’embauche déjà entamé.

C'est une décision qui est longuement réfléchie qui a été planifiée. Les syndicats ont été mis au courant de ceci au cours de l'année dernière, explique la directrice générale des Coops de l'information, Geneviève Rossier, en entrevue à C'est encore mieux l'après-midi.

« Évidemment, si on avait beaucoup d'argent, on pourrait envisager de garder les deux, mais vous connaissez la situation des médias, les revenus qui sont en diminution parce qu'ils s'en vont entre autres sur les plateformes numériques des GAFAM, donc il faut prendre en compte de tout ça.  »

— Une citation de  Geneviève Rossier, directrice générale des Coops de l'information

Trois types de poste englobent ces mises à pied, selon la directrice générale, soit ceux qui n'ont pas été remplacés en raison du gel d'embauche, les employés de l'imprimerie et ceux qui veulent bénéficier d'une indemnité liés à un départ volontaire. Comme ça, on prévoit arriver à une centaine de postes.

Le quotidien Le Soleil avait déjà renoncé à publier des versions papier en semaine en juin 2020. Cette mesure avait été annoncée dans la foulée de la pandémie, elle touchait aussi tous les autres journaux de la Coopérative nationale de l'information indépendante.

En mars 2020, une trentaine d’employés avait perdu leur emploi au quotidien de Québec.

Un plan de départs volontaires à définir

Ça fait des années que ça se parle. Le plan a toujours été qu'à un moment donné, il y ait un abandon complet du papier. On ne savait juste pas quand, explique le président du syndicat des employés du Soleil, le journaliste Ian Bussière.

Questionné à savoir si des employés du journal Le Soleil feront partie du programme de départs volontaires, Ian Bussière est toujours dans l'inconnu. Cette question, on la pose à l'employeur. Les réponses, on ne les a pas encore. Ce qu'on nous a toujours dit, depuis le début, c'est que c'est un plan de départs volontaires. [...] Si ça reste un plan de départs volontaires, ça me dérange moins que si ça s'en vient comme des coupures ou des mises à pied.

Il s'inquiète toutefois de la baisse potentielle du nombre d'employés aux Coops de l'information. Est-ce que ça va augmenter la charge de travail des membres restants ? Ça, ça me préoccupe, évidemment.

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