Le chef de la police de Regina, Evan Bray, tire sa révérence après 28 ans de carrière

Après 28 ans de service au sein de la police de la ville de Regina, Evan Bray précise qu’il garde des souvenirs et des échanges mémorables.
Photo : Radio-Canada / Kirk Fraser
Evan Bray, le chef de la police de Regina, a annoncé mercredi qu’il prendra sa retraite et que son dernier jour de travail est prévu le 30 juin.
Hier, j'ai annoncé au conseil d'administration mon intention de prendre ma retraite
, a écrit Evan Bray sur son compte Twitter.
Après 28 ans de service au sein de la police de la Ville de Regina, Evan Bray précise qu’il garde des souvenirs et des échanges mémorables.
Malgré des défis importants, j'ai été témoin des plus incroyables actes de bravoure, de professionnalisme et de relations humaines
, affirme M. Bray.
Pendant toutes ces années, j'ai parlé de choses qui n'étaient pas les meilleures ni les plus faciles à aborder, mais j'ai aussi eu l'occasion de partager quelques réussites
, ajoute-t-il.
« Être le chef de la police de Regina a été le plus grand honneur de ma vie professionnelle! J'apprécie énormément les amitiés et les relations que j'ai eu l'occasion de nouer au fil des ans. »
Selon le chef de police, il s’agit du meilleur moment pour annoncer sa décision et passer le flambeau à un autre.
Nous ne sommes jamais à l'abri des difficultés, mais je pense que c'est le bon moment pour une nouvelle personne d'entrer en fonction et de faire passer la station à la prochaine étape
, précise Evan Bray.
Dans le monde de la police, on n'a jamais terminé, il y a toujours du travail à faire. [...] Nous avions beaucoup de grands projets et nous avons pu mener à bien la plupart d'entre eux
, estime M. Bray.
À lire aussi :
Même si Evan Bray reconnaît qu’il reste encore beaucoup de défis à relever, selon lui, le métier de policier a changé positivement au fil des années.
Il y a eu beaucoup de changements dans nos services de police, en particulier des changements positifs. Je pense que la capacité de nos services de police à traiter, et à aider, nos membres en cas de problèmes de santé mentale étaient beaucoup plus limitée auparavant
, déclare Evan Bray.
La stigmatisation diminue sur ce sujet, les gens sont plus enclins à en parler, ce qui signifie que nous pouvons maintenir les gens en bonne santé mentale et qu'une main-d'œuvre en bonne santé nous permet de fournir d'excellents services à notre communauté
, ajoute-t-il.