Grève des autobus scolaires à Sept-Îles : les négociations sont au point mort

Les élèves des écoles de Sept-Îles ne peuvent plus prendre l'autobus depuis le 21 mars en raison de la grève des chauffeurs d'Autobus du Fer. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Mireille Roberge
Les négociations entre le transporteur scolaire Autobus du Fer et ses employés de Sept-Îles sont toujours au point mort. Aucune rencontre entre le Syndicat des Métallos et l’entreprise n’a encore eu lieu après plus d’une semaine de grève.
Pendant ce temps, les parents de quelque 1600 élèves doivent conduire par leurs propres moyens leurs enfants à bon port.
La grève générale illimitée touche les 12 établissements de Sept-Îles du Centre de services scolaire du Fer et de la Commission scolaire Eastern Shores.
Les parents dont les enfants fréquentent ces écoles devront encore s’armer de patience, selon le coordonnateur régional du Syndicat des Métallos pour l’Est-du-Québec, Nicolas Lapierre. Par expérience, dans un contexte comme celui-là où l’employeur laisse ses employés partir en grève, le dossier tend à se cristalliser
, explique-t-il.
« Bien entendu, on souhaite un dénouement le plus rapide possible. »
C’est sûr que le conflit amène son lot de désagréments aux gens
, concède le directeur du Centre de services scolaire du Fer, Richard Poirier.
Il se veut toutefois rassurant face aux inquiétudes que la grève pourrait soulever. Ça se déroule sécuritairement, affirme-t-il. On peut compter sur la présence accrue de la Sûreté du Québec, qui assure une vigie aux abords des écoles.
La question salariale reste au cœur du conflit entre le syndicat et la direction de l’entreprise, qui dit que ses obligations contractuelles l’empêchent d'en donner davantage à ses employés.
La grève générale illimitée a été déclenchée le 21 mars.
Les Autobus du Fer n’ont pas répondu à nos demandes d’entrevue.