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Le CSS des Rives-du-Saguenay lance le programme Jamais sans mon casque

Des jeunes sont assis dans un gymnase devant quelqu'un qui fait une présentation à l'aide d'un tableau.

Des jeunes de l'école Sainte-Bernadette à Chicoutimi ont été sensibilisés au port du casque à vélo.

Photo : Radio-Canada / Rosalie Dumais-Beaulieu

Maxime Hébert-Lévesque

Le Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay a lancé le programme « Jamais sans mon casque » mercredi en collaboration avec la Fondation « Avec toute ma tête ». L’objectif consiste à sensibiliser les jeunes aux mesures de sécurité à adopter dans la pratique d’une activité physique, notamment le port du casque à vélo.

C’est à l’école primaire Sainte-Bernadette de Chicoutimi qu'a eu lieu la première présentation, qui avait pour but de conscientiser les jeunes à l’égard des conséquences de blessures à la tête. Pour l’occasion, le directeur et fondateur de la Fondation Avec toute ma tête, Simon Poulin, était sur place.

L’important, c’est de faire prendre conscience aux jeunes de ce à quoi sert le cerveau, sa fragilité, et combien il est important de le protéger. Pour les jeunes, ces notions sont souvent abstraites, explique-t-il.

Dans la région, les jeunes ciblés pour cette première année du programme sont âgés de 9 à 11 ans.

« La tranche d'âge qui résiste à porter un casque, ce sont les 12-17 ans. Quand on se dirige vers cet âge-là, souvent, on subit l’influence des plus vieux, qui sont parfois récalcitrants. C’est ce qu’on ne veut pas [...]. Il y a un point de bascule où le jeune commence à circuler seul à vélo, à trottinette ou en planche à roulettes vers l'âge de 10 ans. Il va au parc de planche à roulettes et le plus vieux porte une tuque et une casquette. Le jeune va commencer à prendre de drôles de décisions. On veut justement qu'il ne retire pas [le casque] et qu'il continue à le porter », souligne M. Poulin.

Un comité formé de trois enseignants en éducation physique et d’une conseillère pédagogique a travaillé à un plan d’action en prévention des commotions cérébrales. La première présentation a été faite mercredi et tous les élèves du CSS des Rives-du-Saguenay recevront la formation d’ici juin.

On demande aux jeunes d'être conscients des besoins de sécurité pendant les activités physiques qu'ils font à l'extérieur. Oui, dans le cadre scolaire, mais aussi à l'extérieur, dans la communauté, dans les parcs avoisinants. En fait, c'est l'idée d'avoir un moyen commun, une force d'impact pour arriver, comme les éducateurs physiques, à avoir un mouvement de leadership et à former des ambassadeurs dans nos milieux, indique la conseillère pédagogique du CSS des Rives-du-Saguenay, Cécilia Coulombe.

Elle ajoute que cette démarche découle non pas d’un incident particulier mais plutôt d’une volonté de faire de la prévention en amont.

Dans le cadre de ce programme, les enseignants seront en mesure de détecter les signes de commotion cérébrale et d’intervenir rapidement pour que l’élève et ses parents puissent entreprendre le protocole de traitement d'une commotion cérébrale et recevoir les soins appropriés.

Avec les informations de Rosalie Dumais-Beaulieu

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