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Des étudiants demandent au gouvernement provincial de faciliter l’accès à la naloxone

Une main tient le spray nasal Narcan.

Le groupe universitaire rencontrera le ministre de la Santé mentale et des Dépendances, Everett Hindley, le 4 avril.

Photo : Associated Press / Matt Rourke

Radio-Canada

Des étudiants en médecine de l'Université de la Saskatchewan demandent au gouvernement provincial de payer et de distribuer des trousses de vaporisateurs nasaux de naloxone. Cet appel fait suite au nombre grandissant de décès par surdose enregistrés dans la province.

En 2022, 421 Saskatchewanais sont morts d'une surdose de drogue, selon le Bureau des coroners de la Saskatchewan. Ce chiffre est le nombre le plus élevé jamais enregistré.

Pour le seul mois de janvier 2023, 55 décès par surdose de drogue ont été suspectés en Saskatchewan, soit 6 de plus qu'en janvier 2022.

Le président du groupe universitaire Students for Harm Reduction and Informed Policy (SHRIP), Ryan Krocha, affirme qu'il s'agit probablement de l'une des crises de santé publique les plus répandues que nous ayons connues en Saskatchewan ces dernières années, si on exclut la COVID-19.

Il ajoute que la province devrait également offrir des sites de consommation supervisés.

Le SHRIP doit rencontrer le ministre de la Santé mentale et des Dépendances, Everett Hindley, le 4 avril.

Dans des notes d'information adressées au gouvernement provincial, le groupe universitaire lui demande non seulement de financer le vaporisateur nasal de naloxone, mais aussi de distribuer activement le médicament au lieu de demander passivement aux gens de payer et de prendre des trousses dans les pharmacies.

La demande du SHRIP est appuyée par d'autres organismes comme l'Association médicale de la Saskatchewan ainsi que le Syndicat des infirmières et infirmiers de la Saskatchewan.

Emile Gariepy est la responsable de la réduction des méfaits et est une technicienne-ambulancière paramédicale auprès du centre Nēwo Yōtina Friendship Centre qui est un site de consommation supervisée.

Elle appuie la demande du SHRIP et affirme que le centre reçoit plus de 400 clients qui viennent chercher de l'aide tous les mois.

« Il faut qu'ils réalisent qu'il y a un problème de drogue. Il existe depuis longtemps et on ne s'y attaque pas. »

— Une citation de  Emile Gariépy, responsable de la réduction des méfaits et auxiliaire médical de premier recours à Nēwo-Yōtina Friendship Centre.

Au cours de la période de questions de lundi à l'Assemblée législative, le ministre Hindley a déclaré que la province travaillait sur un projet pilote de groupe de travail sur les drogues pour aider à faire face à la crise des opioïdes.

Nous commençons à financer, dans le cadre d'un projet pilote, des équipes de sensibilisation aux surdoses pour essayer d'atteindre les gens dans leurs communautés, en les rencontrant là où ils ont besoin de ce soutien, a-t-il déclaré.

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