Vancouver restreint la vente de répulsif à ours de plus en plus utilisé lors de crimes

La Police de Vancouver affirme que les crimes impliquant du répulsif à ours ont augmenté de 68 % de 2018 à 2022.
Photo : Radio-Canada / Josh Crabb
Le conseil municipal de Vancouver a voté unanimement, mardi, pour restreindre la vente de vaporisateur chasse-ours à la suite d'une hausse significative de son utilisation lors d'attaques et de vols.
Le nouveau règlement interdit aux commerçants de vendre aux mineurs ce gaz poivré qui sert normalement à éloigner les ours.
Les personnes âgées de 19 ans et plus qui voudront en acheter à Vancouver devront présenter une pièce d'identité.
Les entreprises qui vendent des vaporisateurs chasse-ours devront également conserver un registre de vente pendant un an.
Une hausse des crimes impliquant des chasse-ours
La Police de Vancouver a signalé au conseil municipal que les crimes impliquant du répulsif à ours ont augmenté de 68 % de 2018 à 2022, avec un total de 729 crimes en 2022.
C’est très fréquent que des personnes qui commettent un vol dans un magasin brandissent un vaporisateur chasse-ours
, déclare le sergent Steve Addison. Nous le voyons dans des attaques de rues violentes dans des endroits comme le Downtown Eastside
, ajoute-t-il.
La Police de Vancouver a aussi souligné que les jeunes utilisent de plus en plus le vaporisateur chasse-ours comme une arme.
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Le conseiller municipal Pete Fry a demandé au conseil ce qu'il était possible de faire par rapport aux personnes qui se promènent avec un vaporisateur à ours à Vancouver.
Il n’y a aucune raison d’avoir un vaporisateur chasse-ours à Vancouver. Il n’y a pas d’ours à Vancouver!
Le personnel de la Ville et la Police de Vancouver ont précisé qu’avoir en sa possession un vaporisateur à ours est légal s’il n’est pas destiné à être utilisé comme arme contre d’autres personnes.
Avec les informations de Liam Britten