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Le corridor nord est retenu pour prolonger la route 170 à Saint-Bruno

Une carte indique le tracé nord, le tracé central et le tracé sud près de Saint-Bruno.

Les trois tracés à l'étude pour le prolongement de la route 170.

Photo : Ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTQ) a statué que la route à quatre voies divisées passera finalement au nord de Saint-Bruno.

Le MTQ étudiait trois options depuis l’été dernier : le tracé nord, le tracé central dans le village de Saint-Bruno et le tracé sud.

Le maire de Saint-Bruno, François Claveau, laissait entendre à ce moment-là que le tracé sud était l’option la plus acceptable et que l’option d’une voie de contournement au nord de son village aurait mené à la destruction de trop de zones humides et de terrains résidentiels.

Contacté mercredi matin, M. Claveau a décliné les demandes d'entrevue. Il veut prendre le temps de digérer la nouvelle, qu'il dit avoir apprise par les médias.

La décision d’opter pour le tracé nord a été annoncée par voie de communiqué tôt mercredi matin.

La missive ne contient aucune explication précise quant au choix du tracé de la part du MTQ, mais en entrevue, la ministre responsable de la région, Andrée Laforest, a donné des précisions.

Le principal critère, c’est la sécurité. Le tracé sud avait beaucoup de problèmes de poudrerie. Il y avait d’autres préoccupations aussi, comme les milieux agricoles et les milieux humides. Il y a aussi 75 % de la circulation qui provient d’Alma, dont la moitié de ce qu’on appelle le rang du fromage, soutient Mme Laforest.

« Pour le développement économique régional et la sécurité entre le Saguenay et le Lac-Saint-Jean, c’est une très bonne nouvelle. »

— Une citation de  Andrée Laforest, ministre responsable du Saguenay–Lac-Saint-Jean

Le lien avec la voie de contournement Maurice-Paradis a aussi pesé dans la balance.

Le ministère des Transports donnera plus de détails sur les répercussions du tracé au cours des prochains jours, lors de la mise à jour annuelle sur les projets routiers de la région.

La décision a été basée sur des consultations qui ont duré plusieurs années.

À l'écoute des préoccupations du milieu, le ministère des Transports et de la Mobilité durable a réalisé différentes analyses afin de bien comprendre le milieu dans lequel s'insérera la nouvelle infrastructure et ainsi déterminer le scénario optimal pour le choix du tracé, peut-on lire dans le communiqué.

L’aménagement de cette partie de la route est le dernier tronçon pour établir un lien routier rapide entre La Baie et Alma.

Andrée Laforest invite les maires du Lac-Saint-Jean à se rallier à la décision.

C’est difficile de dire qu’on est déçus d’un tracé quand la sécurité passe avant tout, dit-elle.

Déjà, le maire de Roberval, Serge Bergeron, montre de l’ouverture à cet égard.

On aurait été plus heureux [si le tracé sud avait été retenu], mais en même temps, on comprend aussi le ministère des Transports, selon leurs études sur la densité et la population. Je pense qu’il y aura des adaptations pour permettre de meilleures entrées vers Roberval et Saint-Félicien en montant, a commenté M. Bergeron.

Une carte indique les étapes de construction d'un lien routier selon une légende de couleurs.

La construction d'un lien rapide entre La Baie et Alma se déroule en plusieurs étapes.

Photo : Ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec

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