La ferme biologique Soleil Farms nommée employeur agricole de l’année à l’Î.-P.-É.

Marie-Soleil Hutchinson a hâte à la fin de l'hiver pour relancer la culture de légumes biologiques chez Soleil Farms.
Photo : Radio-Canada
Marie-Soleil Hutchinson ne fait pas que cultiver de bons légumes à sa ferme biologique Soleil Farms. Elle y cultive aussi l’esprit d’équipe et la collaboration, à un point tel que son entreprise vient d’être nommée employeur agricole de l’année de la part de la Fédération de l’agriculture de l’Île-du-Prince-Édouard.
Ce prix vient récompenser près d’une quinzaine d’années à tenter de faire sa niche un peu partout dans les épiceries et les restaurants de la province avec ses produits entièrement biologiques.
Cela n’a pas été facile, mais les récents succès motivent l’agricultrice à entreprendre la prochaine saison de culture avec enthousiasme.
« J’ai toujours cherché à cultiver un bon esprit d’équipe à la ferme. J’aime la collaboration. Oui, je dirige, mais j’aime bien entendre les idées de mes employés. »
À lire aussi :
De nombreuses qualités
Un de ses employés l’a inscrite pour ce prix, montant un dossier étoffé. Il a tenu à souligner les qualités d’écoute, de dirigeante, de fierté, de communication, de collaboration et de recherche d’idées innovantes de sa patronne.
Soleil Farms est située à South Melville, dans le comté de Queens. En cette période de l’année, les premières pousses de laitue et d’épinard grandissent dans l’une des six serres de l’entreprise, avec une première récolte prévue pour mai.
Je veux aussi cultiver une atmosphère de travail pour garder mes employés pendant plusieurs années
, ajoute-t-elle. Le monde de l’agriculture n’est pas facile, mais beaucoup de monde veut venir travailler chez nous parce que nous avons une ferme biologique.
Contrairement à de nombreuses fermes qui font appel à des travailleurs étrangers, Soleil Farms tient à garder un engagement local.
On veut faire quelque chose de différent, en offrant de bons salaires pour construire une entreprise locale qui embauche localement avec des produits 100 % biologiques
, explique Marie-Soleil Hutchinson.
Essai et erreur
Le produit biologique demande davantage de travail et l’agricultrice a souvent fonctionné selon le principe essai-erreur jusqu’au moment de trouver la bonne formule.
Ça demande plus de restrictions, mais aussi plus de dépenses. On fonctionne selon le principe d’essai et d’erreur. Avec le temps, on apprend et on continue avec ce qui fonctionne
, soutient-elle.
Marie-Soleil Hutchinson souhaite que ce prix l'aide à agrandir sa distribution sur un plus grand territoire à l’Île-du-Prince-Édouard.
Avec des informations de l’émission Le Réveil de l’Île-du-Prince-Édouard