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Un comité veut que la nouvelle école francophone de Saskatoon soit fonctionnelle dès 2025

Des crayons dans une salle de classe vide.

Le Comité d’action pour de nouvelles écoles à Saskatoon estime qu'il s'agit d'un besoin immédiat. (Photo d'archives)

Photo : CBC/David Donnelly

Radio-Canada

Le Comité d’action pour de nouvelles écoles à Saskatoon (CAPNÉ) se réjouit que le gouvernement provincial planifie la construction d'une nouvelle école francophone dans la Ville des Ponts. Toutefois, le comité veut qu'elle soit fonctionnelle dès 2025, faute de places dans le réseau scolaire actuel.

La semaine dernière, la ministre des Finances de la Saskatchewan, Donna Harpauer, a déposé son budget provincial pour la prochaine année financière, dans lequel le gouvernement prévoit un investissement pour la planification d'une nouvelle école primaire francophone à Saskatoon.

La province prévoit aussi financer la planification d'une nouvelle école à Prince Albert pour remplacer l’école Valois.

Selon un communiqué de presse du CAPNÉ publié mardi, la Ville des Ponts a un besoin immédiat pour une nouvelle école francophone, afin d'offrir éducation nécessaire aux enfants y ayant droit.

À Saskatoon, plus de 380 élèves sont entassés dans une école primaire datant de 1923 qui ne possède qu’un petit gymnase et dont la moitié des classes sont hébergées dans des structures provisoires.

En effet, les données de Statistique Canada indiquent qu'en Saskatchewan, près de 16 000 enfants en situation minoritaire, dont 4590 à Saskatoon, sont admissibles à fréquenter une école francophone.

Nous n’avons en ce moment la capacité d’accueillir que 500 élèves dans nos deux écoles. Plus de 4000 élèves francophones admissibles à Saskatoon sont scolarisés dans des écoles de la majorité [anglophone], ajoute le CAPNÉ.

Pour le comité, il est urgent que le gouvernement provincial résolve ce problème d’ici 2025. Nos enfants ont besoin d’une nouvelle école primaire de grande capacité, pouvant accueillir des élèves de la garderie à la huitième année dès la rentrée 2025.

La porte-parole du CAPNÉ, Anne Leis, souligne que les membres de la communauté fransaskoise et des parents d’élèves demandent la construction de cette nouvelle école depuis au moins 10 ans.

En 2013 on a demandé une nouvelle école. Qu’est-ce qu’on a eu ? On a eu des portatives. [...] Puis ensuite, on a rempli ces portatives et puis maintenant, depuis quelques années, ça craque, ça bouge et puis tous les espaces sont pris, les professeurs sont réduits dans un petit espace, lance-t-elle.

Elle estime également qu'une nouvelle école francophone va contribuer au rayonnement de la communauté fransaskoise et l’aider à s’épanouir.

Des actions concrètes

Selon le président du CAPNÉ et de l’Association des parents de l’École canadienne-française, Benjamin Leis, une campagne est en train de s’organiser pour pousser la province à accélérer le processus de construction.

On planifie d'inonder les boîtes aux lettres de tous nos députés et puis de notre premier ministre, Scott Moe, pour les avertir que la situation est très urgente, affirme Benjamin Leis. Il ajoute que tous les membres de la communauté fransaskoise peuvent participer à cette initiative.

« Une annonce pour une nouvelle école ne suffit pas. Il faut des actions concrètes. »

— Une citation de  Benjamin Leis, président du CAPNÉ et de l’Association des parents de l’École canadienne-française

Selon lui, si la campagne de lettres ne fonctionne pas, le comité va entamer une pétition, voire des démarches judiciaires.

Le CAPNÉ a été créé récemment pour demander au gouvernement provincial de prioriser le droit à l'éducation en français. Il est composé d’environ huit parents d’élèves de l’École canadienne-française à Saskatoon et de membres de la communauté fransaskoise qui soutiennent le projet de la nouvelle école.

Avec les informations de Geneviève Patterson

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