•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

La mort d’une policière à Louiseville, en Mauricie, suscite des réactions en Estrie

Une voiture de la Sûreté du Québec et un ruban orange dans la rue.

Une importante présence policière était encore sur les lieux mardi.

Photo : Radio-Canada / Martin Chabot

Radio-Canada

La mort de la sergente Maureen Breau de la Sûreté du Québec (SQ) tuée lundi soir en service à Louiseville, en Mauricie, suscite une onde de choc jusqu’en Estrie. La policière et son partenaire tentaient d'arrêter un homme de 35 ans pour menaces.

Le suspect, Isaac Brouillard Lessard, 35 ans, a poignardé la policière qui a par la suite fait une chute du haut du deuxième étage de l’immeuble. Le suspect a ensuite été abattu par des policiers arrivés en renfort. Maureen Breau, une mère de famille, comptait plus de vingt ans d’expérience.

Maureen Breau en uniforme.

La sergente Maureen Breau a perdu la vie alors qu'elle était en service le 27 mars, à Louiseville.

Photo : Sûreté du Québec (SQ)

Le Service de police de Sherbrooke (SPS) a réagi sur sa page Facebook ce mardi matin. Le SPS se dit de tout cœur avec ses collègues de la Sûreté du Québec et adresse ses condoléances à la famille de la policière.

De plus en plus de cas de santé mentale

À Magog, le lieutenant Carl Pépin, porte-parole de la Régie de police de Memphrémagog, souligne que le drame était sur toutes les lèvres, ce mardi. Le lieutenant Pépin indique d’ailleurs que les policiers doivent de plus en plus composer avec des cas de santé mentale lors de leurs interventions.

« Aucune intervention n’est banale. On doit être sur nos gardes à chaque intervention. [...] On doit faire face à de plus en plus de personnes en détresse. C’est le rappel qu’on a fait à nos policiers ce matin. »

— Une citation de  Carl Pépin, porte-parole de la Régie de police de Memphrémagog

Carl Pépin rappelle d’ailleurs à la population que les policiers sont là pour faire leur travail. Parfois, la population peut penser que les policiers sont un peu secs. Mais, sincèrement, il en va de leur sécurité. Le policier se lève le matin avec l’intention de faire son devoir, servir la population et rentrer chez lui le soir, sain et sauf , conclut-il.

Rappel des faits

D'après le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), l’organisation responsable de faire la lumière sur les interventions policières lors desquelles une personne est blessée ou tuée, deux agents de la SQ se sont déplacés vers 20 h 30 pour procéder à l’arrestation d’un individu concernant des menaces .

Le suspect se serait alors emparé d’une arme blanche et l’aurait brandie vers les policiers. Il aurait atteint grièvement une agente qui procédait à l’arrestation. Un second binôme de policiers dépêché sur les lieux aurait alors fait feu à l’endroit de l’individu, l’atteignant mortellement .

Selon nos informations, au moment où un agent lui lisait ses droits, l'homme aurait poignardé la policière, qui serait ensuite tombée du haut du deuxième étage.

Le BEI se penche sur les circonstances de l’intervention, alors que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) mène l'enquête criminelle liée aux événements.

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...