Des bulles de thé aux perles maintenant produites au Québec
Ces bulles de thé aux perles sont produites au Centre-du-Québec.
Photo : Radio-Canada / Jean-François Dumas
De jeunes entrepreneurs de Saint-Christophe-d’Arthabaska, près de Victoriaville, se qualifient de pionniers en Amérique du Nord. Ils affirment être les premiers sur le territoire à fabriquer des bulles fusion utilisées entre autres dans les thés aux perles (communément appelés « bubble tea »), une boisson de plus en plus populaire.
Les copropriétaires de la Bulle bleue s'associent à l'entreprise québécoise spécialisée en la matière, Distributions BubbleManiac, à qui ils fourniront cette matière première auparavant importée d'Asie.
Nous, l'idée de produire ce type de produits là, c'est quand on y a goûté. On y a goûté en Asie, quand on est partis en voyage, et quand on est revenus, on aimait tellement le produit qu'on avait besoin de faire découvrir ça aux Québécois
, raconte la copropriétaire de l'entreprise Gabrielle Girard.
Lorsqu'on croque dedans, il va y avoir une explosion. Ensuite, qu'est-ce qu'on met à l'intérieur de la bulle? C'est ça la beauté de la chose; on a un contrôle, on sait quels ingrédients on utilise. En ce moment, on utilise beaucoup la purée de fruits
, ajoute son partenaire d'affaires, Alexis Poulin.
Pour le propriétaire de l'entreprise Distributions BubbleManiac et des comptoirs de thés aux perles Frank N Tea, Patrick Brisson, l'association avec ces jeunes entrepreneurs s'avérait incontournable.
« Notre fournisseur à Taïwan était rendu avec une très grande difficulté à suivre notre croissance [...]. On n'a pas le choix de se retourner pour devenir indépendant ici même au Québec. »
Les copropriétaires de la Bulle bleue, Gabrielle Girard et Alexis Poulin
Photo : Radio-Canada / Jean-François Dumas
Les bulles sont d'ailleurs déjà offertes au Frank N Tea, précise l'entreprise dans un communiqué.
La Bulle bleue donne actuellement du travail à 12 personnes, mais pourrait passer à une trentaine d'ici 2 ans.
La Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR) a consenti une aide de 100 000 $ à ce projet privé.
Avec les informations de Jean-François Dumas
