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Aucune accusation ne sera déposée contre la députée Marie-Louise Tardif

Mme Tardif à l'Assemblée nationale.

Marie-Louise Tardif siégeait depuis le 7 mars comme députée indépendante à l'Assemblée nationale.

Photo : La Presse canadienne / Karoline Boucher

Radio-Canada

La députée Marie-Louise Tardif, qui faisait l'objet d'une enquête criminelle de la Sûreté du Québec, ne fera finalement face à aucune accusation, confirme le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Dans la foulée, Mme Tardif réintégrera le caucus de la Coalition avenir Québec (CAQ), qu’elle a quitté le 7 mars dernier en raison de la controverse.

Le whip en chef du gouvernement, Eric Lefebvre, a confirmé la réintégration de la députée par voie de communiqué, mardi.

Mme Tardif a été élue en 2018 puis réélue l'an dernier sous la bannière de la CAQ.

La députée de Laviolette–Saint-Maurice était soupçonnée d'avoir proféré des menaces envers une ex-employée en pleine salle d'audience, le 24 février dernier.

Or, après analyse du dossier d’enquête soumis, aucune accusation ne sera déposée relativement à cet événement, a fait savoir mardi la porte-parole du DPCP Me Audrey Roy-Cloutier.

Marie-Louise Tardif à Shawinigan, le soir des élections

Marie-Louise Tardif a remporté ses deux dernières élections dans Laviolette–Saint-Maurice. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Yoann Dénécé

Son départ du caucus caquiste avait alimenté les rumeurs voulant qu'elle puisse se joindre au Parti conservateur du Québec (PCQ), pour lequel son frère Michel s'était porté candidat l'an dernier dans la circonscription de Bellechasse.

En mode maraudage depuis sa défaite à l'automne, Éric Duhaime s'était montré disposé il y a trois semaines à la recruter. Il avait toutefois précisé qu'il souhaitait d'abord laisser cours à l'enquête criminelle devant déterminer si Mme Tardif avait enfreint ou non la loi.

Le ministère public se justifie

Pour motiver sa décision, le DPCP laisse entendre qu'il aurait été difficile de faire condamner Mme Tardif.

N’ayant pas la conviction d’une perspective raisonnable de condamnation eu égard à la preuve recueillie, le ministère public a décidé de ne pas aller de l'avant.

D’une façon générale, avant d’entreprendre une poursuite, le procureur doit être convaincu, sur le fondement de son analyse objective de l’ensemble de la preuve, d’une perspective raisonnable de condamnation, a fait savoir Me Audrey Roy-Cloutier dans des explications fournies par écrit à Radio-Canada.

C’est notamment ce qui est prévu à la directive ACC-3, laquelle énonce les principes et facteurs devant être considérés par le procureur qui doit décider s'il intente ou non une poursuite à la lumière de la preuve recueillie et du cadre légal applicable, a-t-elle ajouté.

Avec les informations d'Alexandre Duval

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