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L’association funéraire nationale doit agir après les erreurs de crémations en N.-É.

Un étalage d'urnes dans un salon funéraire.

L'industrie funéraire au Canada pourrait devoir resserrer les réglementations dans chaque province à la suite de deux erreurs de crémation en Nouvelle-Écosse au cours des cinq dernières années.

Photo : Radio-Canada / Sherry Vivian

Radio-Canada

Le président de l'Association funéraire du Canada affirme que l'industrie pourrait avoir besoin de réglementations plus strictes encadrant la crémation. La déclaration survient après deux erreurs de crémation en Nouvelle-Écosse au cours des cinq dernières années.

Allan Cole, directeur de funérailles à Toronto et président de l'organisation nationale, fait valoir que les crémations erronées sont rares.

Par contre, avec ce qui s’est passé en Nouvelle-Écosse, il croit qu’il est temps que l'industrie parle des meilleures pratiques en matière d'identification et de suivi des corps.

Je pense que cela mérite certainement d'être pris en compte dans les normes nationales et de le faire par écrit, dit-il.

Chaque province est différente

La plupart des professionnels des services funéraires ont mis en place des politiques pour protéger les familles et eux-mêmes, mais le président fait remarquer que ces réglementations varient d'une province à l'autre.

L'Ontario a récemment révisé ses lois et règlements et certaines autres provinces sont en train de revoir les leurs, mais peu définissent exactement comment les professionnels de l'industrie sont censés suivre les corps avant la crémation.

Allan Cole lors d'une convention.

Allan Cole est président de l'Association funéraire du Canada.

Photo : Facebook/Allan Cole

Il est temps que tout le monde prenne note de cet événement malheureux en Nouvelle-Écosse, ajoute Allan Cole. Il faut s'assurer que les façons de faire, les politiques, les procédures et les réglementations en place dans chaque province sont conformes à ce qui est nécessaire pour bien fonctionner et répondre aux besoins des consommateurs.

Délais par prudence au N.-B.

Wayne Page est directeur de funérailles, à Hartland, au Nouveau-Brunswick. Il est aussi registraire de la Commission funéraire du Nouveau-Brunswick, et il dit que la province n'a pas de réglementation spécifique sur la façon d'identifier les corps pour la crémation, mais qu'elle a une période d'attente de 48 heures avant que la crémation puisse avoir lieu.

À son avis, ça rend l'incinération du mauvais corps un peu plus difficile.

Le Nouveau-Brunswick est aussi en train de revoir ses lois et règlements, mais la prévention des erreurs de crémation n'en fait pas partie.

Allan Cole dit qu'il n'y a pas de statistique, mais il y a probablement eu moins de six crémations erronées dans les dernières années au Canada.

Wayne Page dit pour sa part qu'il a seulement entendu parler des cas de la Nouvelle-Écosse.

Un signe de Forest Haven à l'entrée d'un cimetière enneigé.

La maison funèbre de Forest Haven est derrière les deux cas de crémation erronée en Nouvelle-Écosse.

Photo : Radio-Canada / Matthieu Moore

La semaine dernière, le Conseil des embaumeurs et des directeurs de funérailles de la Nouvelle-Écosse a demandé au gouvernement provincial de renforcer la réglementation.

Service Nouvelle-Écosse, qui réglemente les salons funéraires et les crématoriums, dit réviser les règles.

Responsabilité professionnelle nationale

Allan Cole à l’intention de mettre le sujet à l'ordre du jour du prochain congrès de l'association nationale prévu plus tard cette année.

Je pense que mes collègues seraient d’accord pour dire qu’il faut une prise de conscience et une compréhension du terrible incident en Nouvelle-Écosse, dit-il.

L'impact sur les familles en deuil qui souffrent de cette conséquence est tout simplement incommensurable, donc nous, en tant que profession, ferons tout notre possible pour garantir que ça ne se reproduise pas.

Avec les informations de Tom Ayers de CBC

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