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La mère d’un adolescent tué dans le métro à Toronto dit qu’il faut agir

Gabriel Magalhaes à la plage.

Gabriel Magalhaes a été poignardé mortellement à la station de métro Keele à Toronto le 25 mars dans une attaque non provoquée, selon la police.

Photo : Fournie par Andrea Magalhaes

Radio-Canada

« Aucun mot ne peut exprimer mon chagrin », raconte Andrea Magalhaes, mère de l'adolescent de 16 ans qui a été poignardé mortellement samedi soir à la station de métro Keele à Toronto lors d'une attaque non provoquée, selon la police.

En entrevue à CBC, elle dit que sa douleur est insupportable et qu'elle est toujours abasourdie par les événements.

Toutefois, elle dit user de toute la force qui [lui] reste pour parler de ce qui est arrivé à son fils Gabriel, afin que les choses changent.

« Il faut en faire plus pour les personnes en détresse, afin d'éviter qu'elles ne se retrouvent à ce stade. »

— Une citation de  Andrea Magalhaes, mère de la victime (entrevue à l'émission As It Happens)

Un sans-abri de 22 ans a été accusé du meurtre prémédité de son fils.

Mme Magalhaes demande plus d'investissements dans les services sociaux, la santé mentale et le logement, notamment.

« Si les choses continuent comme ça, il y aura plus de victimes qui feront face à la même douleur horrible que je ressens. »

— Une citation de  Andrea Magalhaes, mère de la victime

Elle demande aux officiels de se mettre à sa place, comme si c'était [leur] enfant qui a été tué dans le métro.

Il y a eu une forte hausse des cas de violence au cours des derniers mois dans le réseau de la Commission de transport de Toronto (CTT).

La Ville avait ajouté 80 policiers pour patrouiller les stations à la fin de janvier, avant de mettre fin à la mesure en mars. La CTT a annoncé récemment que plus de travailleurs spécialisés en santé mentale seraient déployés dans le réseau.

Mme Magalhaes raconte que son fils travaillait fort à l'école pour surmonter ses difficultés d'apprentissage. Il adorait la planche à neige et sa famille, dit-elle.

Je ne peux tout simplement pas croire que sa vie a été écourtée ainsi, lance-t-elle.

Avec les informations de CBC

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