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21 interventions de la SQ en un an dans les écoles primaires et secondaires d’Alma

De jeunes élèves de dos dans une cour d'école.

Des élèves dans une cour d'école.

Photo : Radio-Canada / François Gagnon

Radio-Canada

Alma est la deuxième ville du Québec où le nombre d’interventions policières dans les écoles primaires et secondaires est le plus élevé. Selon des chiffres obtenus par Radio-Canada en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics, il y a eu 21 interventions de la part des agents de la Sûreté du Québec (SQ) au cours de la dernière année.

Il faut préciser que ce ne sont pas toutes les villes qui figurent dans le document analysé par Radio-Canada, mais bien celles situées sur les territoires desservis par la SQ. Toutefois, il s’agit d’un nombre d’incidents jugés préoccupants, puisqu’une large proportion de municipalités comptent peu ou pas de situations de violence.

Pour ce qui est d’Alma, il est dénombré en moyenne de 15 à 25 interventions au cours des cinq dernières années.

La personne qui fait l'objet, disons, de menaces ne veut pas toujours porter plainte, donc ça va être un code qui va être ouvert et avec un retrait de plainte. Donc, il faut vraiment faire attention et décortiquer bien les statistiques pour démontrer une problématique. Mais dans la MRC Lac-Saint-Jean-Est, il n'y a pas de problème plus qu'ailleurs, ça va bien. Les intervenants sont bons et les élèves ont un excellent suivi, assure le porte-parole de la SQ, Hugues Beaulieu.

Hugues Beaulieu.

Hugues Beaulieu, porte-parole de la Sûreté du Québec

Photo : Radio-Canada / Annie-Claude Brisson

Au sommet du palmarès figure la ville de Donnacona, avec 24 interventions. Vaudreuil-Dorion arrive au troisième rang, avec 18 interventions policières.

Une violence qui est présente

Quand on parle de violence dans les écoles, c'est toujours une situation qui est très préoccupante. Par contre, il faut dire que chez nous, on encourage beaucoup nos membres à déclarer les situations de violence. Est-ce que le fait de déclarer ces situations de violence là permet d'augmenter ces chiffres-là? Peut-être, estime le président du syndicat de l'enseignement du Lac-Saint-Jean (CSQ), Éric Paradis.

Il est entendu par situation de violence toute situation qui concerne les crimes contre la personne : intimidation, harcèlement, agressions ou contacts sexuels.

Selon Hugues Beaulieu, les policiers qui interviennent en milieu scolaire sont proactifs parce qu'ils ouvrent beaucoup de dossiers. Plusieurs codes d'infraction peuvent être inscrits et ceux-ci ne mèneront pas tous à des accusations.

Par ailleurs, sur les quelque 500 armes saisies dans la province, quatre armes provenaient d’écoles du territoire almatois.

Un couteau, deux pistolets de type AirSoft ainsi qu’une carabine. La carabine a été saisie à l'école, mais pendant un cours de maniement d'armes à feu, un samedi matin. Vous voyez, les statistiques peuvent parfois jouer d'un côté ou de l'autre, explique le porte-parole de la SQ.

Radio-Canada a fait une demande d’entrevue au Centre de services scolaire Lac-Saint-Jean. Celui-ci a demandé de consulter les statistiques avant de se prononcer. Ce centre de services scolaire précise publier tous les événements de violence dans son rapport annuel, sur son site Internet.

D’après un reportage de Laurie Gobeil

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