Grève à l’Université Laval : une proposition soumise aux syndiqués mercredi

Des professeurs manifestent sur le campus de l'Université Laval. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Pierre-Alexandre Bolduc
Les 1300 professeurs de l'Université Laval en grève générale illimitée depuis le 13 mars ont reçu une recommandation de règlement de la part du conciliateur au dossier. Si celle-ci est entérinée par les deux parties, la grève qui touche l'Université pourrait prendre fin.
À nos yeux, nous avons ce que ça prend pour interrompre la grève
, a indiqué Louis-Philippe Lampron, président du Syndicat des professeurs et professeures de l'Université Laval.
Les discussions achoppaient sur la liberté universitaire, la surcharge de travail, l'embauche de nouveaux professeurs et le rattrapage salarial. « Avec ce qu'on a été capables d'obtenir aujourd'hui, on croit qu'on est capable de régler ces [quatre] élements là de manière satisfaisante pour nos membres », précise-t-il.
L'offre sera donc recommandée par le syndicat auprès de ses membres, mercredi, lors d'une assemblée générale.
Rappelons que les parties ont recommencé à discuter la semaine dernière. Le syndicat parlait à ce moment d'une impasse à la table des négociations. La direction accusait les syndiqués de manquer d'ouverture.
Le conciliateur est assis à cette table depuis le 20 janvier.
Retour en classe jeudi?
Du côté de la direction de l'Université Laval, on indique que la proposition du conciliateur sera également étudiée ce mercredi, en fin de journée.
Dans l’éventualité dans laquelle les deux instances acceptent la proposition, nous pourrons prévoir un retour en classe au plus tôt jeudi matin
, écrit Andrée-Anne Stewart, directrice des relations publiques à l'Université Laval.
L'établissement d'enseignement se garde toutefois de commenter le contenu de l'offre en question. Il mentionne simplement que « le conciliateur estime que cette recommandation peut régler ce dossier ».
Il y a huit jours, l'administration universitaire a dû se résigner à présenter un plan pour adapter la suite de la session à la grève de son corps professoral.