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La ministre de l’Immigration est au Saguenay-Lac-Saint-Jean pour une tournée consultative

Une femme d'origine philippine manipule des pièces de bois sur une machine dans l'usine.

Une travailleuse étrangère.

Photo : Radio-Canada / René Godin

Maxime Hébert-Lévesque

La ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Christine Fréchette, est de passage dans la région lundi pour y rencontrer des élus, des gens d’affaires ainsi que des acteurs du milieu de l’enseignement. Pour la ministre, c’est l’occasion de prendre le pouls des enjeux et de faire le point, entre autres, sur les priorités de son ministère en matière de main-d’œuvre étrangère.

La tournée de consultation de Mme Fréchette à titre de ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration est une première dans la région depuis qu’elle est en fonction. Il faut souligner que, depuis la pandémie, le Saguenay-Lac-Saint-Jean n’a accueilli aucun ministre de l’Immigration.

« Je viens ici pour mieux comprendre les dynamiques et les écosystèmes qui caractérisent la région. Il y a des défis sur plusieurs dimensions lorsqu’il s’agit d’immigration, parce que c’est un thème transversal. »

— Une citation de  Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration

Lors d’une entrevue au Téléjournal Saguenay-Lac-Saint-Jean, la ministre a été questionnée sur les seuils d’immigration ainsi que sur la lourdeur administrative entourant l’arrivée des étrangers en région. Selon une étude de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) publiée le 6 mars, il manquerait un peu plus de 1000 immigrants pour répondre aux besoins des entreprises de la région.

C’est l’une de nos priorités : simplifier les processus, réduire les délais d'attente et essayer d’éviter le dédoublement. Ce sont des priorités qui devront se travailler en collaboration avec le gouvernement canadien, puisque l’immigration est une compétence partagée, et nous sommes déjà l'œuvre pour améliorer le tout à la fois pour les employeurs [et] pour les immigrants, a expliqué Mme Fréchette, qui ajoute que son ministère a la volonté d’être en concordance avec les besoins du marché.

Christine Fréchette répond aux questions des journalistes.

La ministre de l'Immigration du Québec, Christine Fréchette

Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot

Il a d’ailleurs été mentionné par la ministre qu’un travail sera fait par rapport au cadre réglementaire pour y inclure plus facilement les professions manuelles.

Une des choses sur laquelle nous allons porter une attention, c’est de faire en sorte qu’on va avoir plus d'immigrants temporaires qui vont être sélectionnés pour devenir permanents. Comme ça, ça sera des gens qui seront déjà établis ici et pour lesquels la capacité d’accueil ne sera pas stimulée ou sollicitée de nouveau, souligne-t-elle.

Mme Fréchette précise qu’elle est en communication avec les ministres de l’Habitation, de la Santé et de l'Éducation pour mener à bien les projets reliés à l'intégration des immigrants.

En plus des enjeux de logements et de rétention, l’intention passe par la francisation des nouveaux arrivants.

Francisation Québec va se mettre en place à partir de juin, donc beaucoup plus d’accès à la francisation vont être offerts à temps plein et partiel sur les lieux de travail, à distance, en présentiel où même en amont, avant même que les gens arrivent au Québec, conclut-elle.

Avec les informations de Mélanie Patry

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