Une nouvelle plateforme numérique à l’intersection de la danse et du cinéma
«All Things Grow», de Francesca Chudnoff, fait partie des œuvres disponible dans la Collection Regards Hybrides.
Photo : Francesca Chudnoff (avec Tia Kushniruk)
Une sélection d’œuvres marquantes de la danse canadienne signées par Margie Gillis, Bernar Hébert ou encore Marie Chouinard est maintenant accessible en ligne. La Collection Regards Hybrides propose une soixantaine de chorégraphies des années 1960 à nos jours accompagnées d’entrevues et de textes inédits.
Ce concentré de cinédanse, pratique qui consiste à porter l’art dansé à l’écran, a été distillé par Priscilla Guy, cofondatrice de Regards Hybrides, organisation à l’origine du projet. Cette dernière a voulu présenter une gamme d’approches artistiques variées issues de différentes générations.
La danse est un art tellement éphémère, il est primordial de faire perdurer les grandes œuvres des chorégraphes d’ici grâce à des projets comme celui de la Collection Regards Hybrides
, a déclaré la chorégraphe Ginette Laurin dans un communiqué.
Pour une chorégraphe, le cinéma est un moyen unique d’amener l’œil du public à un point précis de l’action et de dévoiler la danse dans toute son humanité.
La Collection Regards Hybrides héberge des créations de noms bien connus du public, comme Louise Lecavalier et Robert Lepage, mais aussi celles d’artistes en début de carrière ou ayant des propositions décalées, comme Pablo Diconca ou Vickie Grondin.
La plateforme, qui propose un abonnement annuel d’une cinquantaine de dollars, regroupe plusieurs œuvres que l’on ne trouve nulle part ailleurs sur le web. Des entrevues filmées exclusives et des contenus visant à approfondir l’expérience de visionnement accompagnent chacune des propositions.
