La construction d’une quinzaine de logements finalement lancée
Plusieurs élus de la région étaient présents pour le lancement des travaux.
Photo : Radio-Canada / Nathalie Tremblay
Une quinzaine de familles à risque d'itinérance auront des logements tout neufs. Les gouvernements fédéral et provincial ont accordé une aide d'un peu plus de deux millions de dollars afin de lancer la construction du projet Saint-Étienne des Œuvres Isidore-Ostiguy.
L'édifice de 15 unités de transition sera construit sur le terrain vague situé entre les rues Kent et Dollard-des-Ormeaux. Le coût du projet est évalué à 7,9 millions de dollars. Il doit comprendre neuf logements de deux chambres et six logements de trois chambres.
Il aura fallu près de six ans de travail pour en arriver à la cérémonie de la première pelletée de terre, lundi. Je l’ai dit souvent : c’est trop long, sortir des projets
, a commenté la ministre responsable de l'Habitation, France-Élaine Duranceau. Il y a urgence.
La Ville de Gatineau attend toujours la livraison de 850 logements qui ont déjà été annoncés. Selon la ministre, la lenteur du processus est due non pas à un manque d'argent mais plutôt à l'inefficacité des programmes.
« On va regarder comment on est capable d’assouplir les choses pour que l’argent qui est là serve à financer des projets et que ces projets-là sortent. »
L'abandon du programme AccèsLogis a été fortement critiqué au cours de la dernière semaine. On a écouté tout le monde et, dans les prochaines semaines, il va y avoir une deuxième mouture qui va tenir compte de ces critiques-là
, a renchéri Mme Duranceau. La ministre a souligné au passage que le gouvernement a annoncé 1500 nouveaux logements pour pallier la crise dans ce domaine dans son dernier budget.
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1500 unités pour le Québec, ça ne répond même pas aux besoins pour Gatineau
, a répondu François Roy, coordonnateur de Logemen'occupe.
Selon les données de Statistique Canada, il y a 3000 [ménages] qui payent de 80 à 100 % de leur revenu pour se loger à Gatineau
, a ajouté M. Roy. Ce sont des ménages qui sont à haut risque d’itinérance.
« C’est trop long, six ans, pour réaliser un projet comme celui-là. »
La mairesse de Gatineau, France Bélisle, a pour sa part souligné l'engagement de la ministre. Tous se pencheront sur les raisons pour lesquelles les projets sont retardés.
S’il y a un gain de la journée, au-delà de ce qu’on annonce, c’est d’avoir un gouvernement qui veut faire preuve de souplesse pour que les 850 [logements] qui traînent, on les livre
, a-t-elle lancé.
Avec les informations de Nathalie Tremblay
