Des symboles visuels réduisent l’utilisation de sacs de plastique, dit une étude

Jiaying Zhao affirme que son étude a permis de communiquer aux consommateurs comment leur comportement est directement lié à la pollution par le plastique.
Photo : Radio-Canada / Ben Nelms
Une professeure de psychologie de l’Université de la Colombie-Britannique affirme que des symboles visuels et des messages inspirants peuvent inciter les clients à ne pas utiliser de sacs de plastique lorsqu'ils achètent des fruits et légumes.
La professeure Jiaying Zhao, dont l'étude a été publiée dans la revue Resources, Conservation and Recycling (Nouvelle fenêtre) (en anglais), explique que les sacs de plastique pour les produits en vrac dans les épiceries sont un problème.
Nous interdisons désormais les sacs de plastique à usage unique dans les épiceries, mais les sacs de plastique pour les produits agricoles sont encore, eux, très disponibles,
souligne-t-elle.
Pour son étude, des messages comme Joignez vos concitoyens et n’utilisez pas de sacs de plastique
ou l'image d’une tortue avec un sac de plastique dans la bouche ont été publiés sur un site d’achats de provisions en ligne lorsque les clients devaient choisir combien de sacs ils avaient besoin.
Comparés à un groupe de contrôle, les clients qui ont été exposés aux messages et aux images de l’étude ont réduit de 9,2 % ou plus leur utilisation de sacs de plastique.
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L’étude a aussi offert à certains clients de faire un don à l’organisme Ocean Wise, un organisme de conservation et de protection des océans, s’ils n’utilisaient pas de sacs de plastique. Les clients qui ont vu cette offre ont demandé 50 % moins de sacs de plastique.
L’étude devait à l’origine être menée dans des chaînes d’alimentation en 2019, mais elle a été réalisée en ligne en raison de la pandémie.
Jiaying Zhao affirme que son étude a permis de communiquer aux consommateurs comment leur comportement est directement lié à la pollution par le plastique.
« Les interventions comportementales sont des outils très puissants pour modifier le comportement humain. Les changements de politiques sont difficiles, alors au minimum nous pouvons, comme consommateurs ou comme entrepreneurs, adopter de nouveaux comportements et en voir les résultats. »
La professeure espère que son étude contribuera à réduire les déchets en plastique générés par les épiceries.
Avec les informations de Chad Pawson