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Logement social : Marchand réclame un fonds national

Stéphane Boyer et Bruno Marchand en discussion avec deux hommes.

Le maire de Laval Stéphane Boyer et le maire de Québec Bruno Marchand ont assisté à une présentation de l'Agence KAB à Copenhague.

Photo : Radio-Canada / Olivier Lemieux

Bruno Marchand demande la création d’un fonds national pour pallier la pénurie de logements sociaux au Québec. Un tel outil existe depuis les années 60 au Danemark.

On est en crise, a laissé tomber le maire de Québec devant les journalistes lundi, à mi-chemin d’une mission de 10 jours en Scandinavie.

Bruno Marchand a semblé absorber chaque mot d’une présentation donnée par l’agence de location immobilière KAB, qui administre un parc de 70 000 logements sociaux dans la grande région de Copenhague, au Danemark.

Des portes d'entrée de maisons de ville recouverte de bois.

KAB porte aussi une attention particulière à la mise en oeuvre de ses projets de logements sociaux, pour entre autres en réduire l'empreinte écologique, grâce aux matériaux durables comme le bois ou aux matériaux de construction recyclés.

Photo : Gracieuseté : KAB

Bon an mal an, la capitale danoise réussit à construire quelque 2000 logements sociaux.

À Québec, en 2022, à peine 300 unités ont levé de terre.

« Les logements ne se créent pas à un rythme suffisant pour loger notre monde! »

— Une citation de  Bruno Marchand, maire de Québec

C’est un enjeu partout au Québec, s’indigne Bruno Marchand.

Un fonds national

En 1967, le Danemark s’est doté d’un outil puissant, le Fonds de construction national (FBN), pour constituer la pierre d’assise de son programme de logement social.

D’ici 2031, le gouvernement danois estime que le FBN permettra d’injecter près de quatre milliards de dollars canadiens dans des projets de logements sociaux.

Bruno Marchand y voit une source d’inspiration pour le Québec, qui peine actuellement à répondre à la demande de logements abordables sur son territoire.

Stéphane Boyer et Bruno Marchand en discussion avec deux hommes.

Le maire de Laval Stéphane Boyer et le maire de Québec Bruno Marchand ont assisté à une présentation de l'Agence KAB à Copenhague.

Photo : Radio-Canada / Olivier Lemieux

Un fonds permettrait à moyen et à long terme d’offrir aux municipalités l’occasion d’acheter des terrains, de monter des nouveaux bâtiments et même de rénover ou d’acheter des bâtiments existants pour les transformer en logements sociaux et abordables, estime-t-il.

Puiser dans le Fonds des générations?

Pour financer un fonds national pour le logement social, Bruno Marchand suggère une ponction exceptionnelle dans le Fonds des générations.

Or, c’est justement là que le gouvernement Legault compte trouver l’argent qui permettra de baisser les impôts des contribuables dès 2023.

Le maire de Québec ne souhaite pas compromettre la mission première du Fonds, qui consiste à alléger le poids de la dette pour les générations futures, mais il souligne que l’accès à un logement décent devient de plus en plus difficile pour la jeunesse québécoise.

Afin de renverser la vapeur en matière de logement abordable, tout doit être mis sur la table, selon lui.

L’ampleur de la crise fait qu’on doit trouver des solutions à la hauteur de la crise, précise Bruno Marchand.

Plus de détails à venir.

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