Après une alerte d’urgence sur une arme à feu, une femme questionnée puis relâchée

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a lancé une alerte à Sipekne'katik La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a lancé dimanche une alerte dans la communauté autochtone de Sipekne'katik afin de prévenir les résidents qu'une femme armée marchait dans la communauté (archives).
Photo : Radio-Canada
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a lancé dimanche une alerte dans la communauté autochtone de Sipekne'katik, dans le centre de la Nouvelle-Écosse.
La femme, qui était recherchée comme personne d'intérêt
, s'est rendue peu après minuit. Elle a été relâchée peu de temps après.
Le caporal Chris Marshall a affirmé lundi dans un communiqué que les enquêteurs avaient déterminé qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour porter des accusations, et qu'il n'y avait aucune preuve que la femme ait jamais été en possession d'une arme à feu.
L'alerte d'urgence déclenchée à 19 h
La police a indiqué que l'affaire a commencé à 16 h 45 lorsqu'une personne a informé un agent patrouillant dans la communauté qu'il y avait une femme de 27 ans à l'intérieur d'une maison qui avait une arme à feu et qu'un coup avait été tiré vers 16 h 00.
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L'agent a sécurisé la zone autour de la maison, l'équipe d'intervention d'urgence a été appelée et après que la GRC
a appris que la femme n'était pas à l'intérieur, une alerte d'urgence a été lancée au public vers 19 h 00.L'alerte identifiait la femme, indiquait qu'elle était potentiellement dangereuse et en possession d'une arme à feu, distribuait sa photo et demandait aux habitants de rester chez eux.
Cependant, M. Marshall a déclaré que la GRCaucune preuve
qu'une arme à feu avait été déchargée ou que la femme était en possession d'une arme à feu
, et par conséquent, à 21 h 30, l'alerte d'urgence a été annulée.