Des pistes de BMX et de moto-cross en caoutchouc

Des jeunes du club BMX de Sherbrooke sont venus tester la surface, dimanche.
Photo : Radio-Canada / Samuel Montigny
L’ancien maire de Sherbrooke, Steve Lussier, a de grands objectifs pour son entreprise, X-Track. Ses pistes modulaires avec un revêtement de caoutchouc constituent une première mondiale.
Steve Lussier compte se rendre en Floride, pour courtiser le marché américain du BMX et du moto-cross, et établir des contacts avec des promoteurs.
L’idée d’un revêtement en caoutchouc pour des pistes de BMX et de moto-cross ne vient pas de nulle part. Steve et moi, on a eu un centre intérieur puis on a expérimenté cela la terre à l'intérieur, toute la poussière que ça génère
, explique la copropriétaire de X-Track, et conjointe de Steve Lussier, Pascale Larocque.
Et ce produit proposé par la compagnie sherbrookoise est un produit régional. On doit être fier de cela, mentionne Steve Lussier. C'est un concept qui est fait ici au Québec. La plupart des matériaux viennent de Sherbrooke et de Magog. On doit être fiers de ce nouveau produit-là qui va faire un grand succès un peu partout, à travers le monde, on le souhaite.
C’est notamment l’entreprise Bispline de Sherbrooke qui participe à la fabrication du produit. On fabrique cette piste-là en matériaux composites, détaille le propriétaire de Bispline, Yoann Bonnefon. On vient mélanger de la fibre de verre , un matériel qui est fabriqué par Gurit à Magog. On vient donner une forme. Ça peut être une bosse, ça peut être un creux. On a juste ensuite à venir l'associer avec une structure d'aluminium et ajouter le revêtement en caoutchouc qui est du pneu recyclé.
Les matériaux utilisés permettraient de réduire l’entretien, selon l’entreprise X-Track. C'est quasiment pas tuable, déclare Pascale Larocque. Le caoutchouc peut s'user, mais peut se réparer et l'aluminium ça ne rouille pas.
Dimanche, des jeunes du club BMX de Sherbrooke sont venus essayer la surface. Ça enlève l'entretien parce que nous l'été, on doit racler la piste, tout faire cela
, explique l’un d’eux, Victor Remy. C'est meilleur qu'une piste normale, je pourrais dire
, croit Mathis Auger.
La prochaine étape pour l’entreprise sherbrookoise, c’est d’aller séduire les Américains. On a des promoteurs très intéressés à notre produit qui vont venir visualiser eux-mêmes sur place le produit
, soutient Steve Lussier.
D’après le reportage de Jean Arel.