Le transport en commun sur demande fait son chemin à Edmonton

La Ville considère le service de transport en commun sur demande comme un succès.
Photo : Radio-Canada / Stephen Cook
Près de deux ans après le lancement du service de transport en commun sur demande à Edmonton, l’heure est aux premiers bilans.
En octobre 2022, l’entreprise à l’origine de l’application qui gère le transport sur demande a donné les résultats d’un sondage au Comité des services publics de la Ville. Des 310 répondants, 96 % ont dit avoir utilisé le service sur demande pour se rendre au travail, pour aller étudier ou pour recevoir des soins de santé.
Selon les répondants, 73 % des usagers n’ont pas de voiture, 47 % des usagers ont entre 13 et 24 ans et 15 % des usagers sont aux prises avec un handicap physique ou mental.
Daniel Vriend, le directeur de la planification d’Edmonton Transit, considère que le programme de transport sur demande est un succès. Nous voulons continuer d’écouter les Edmontoniens et d’apprendre quels sont leurs besoins afin de nous y adapter
, explique-t-il.
Il ajoute que ce travail d’adaptation est déjà commencé et précise que la Ville a augmenté le budget du service afin d’en augmenter l’ampleur.
Le lancement n’a pas été sans heurts, précise-t-il, ajoutant que la plupart des plaintes portent sur le délai d’attente. L’autre question qui préoccupe les usagers est celle de l’accessibilité, notamment hors des heures de pointe.
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Des occasions de s’améliorer
Parmi les usagers du transport en commun sur demande, il y avait, jusqu’à tout récemment, Giselle General. Si elle a diminué son utilisation à la suite d’un déménagement, elle en connaît bien les limites pour y avoir eu recours pendant plus d’un an pour se rendre au travail.
Elle siège également au comité consultatif de la Ville en matière de transport en commun.
Selon elle, le système fonctionne, mais peut encore être amélioré, notamment en matière de communications. C’est important que les citoyens sachent que ce service existe parce que beaucoup n’en ont aucune idée ou ignorent comment il fonctionne
, explique-t-elle.
Elle espère également une meilleure intégration de l’application de la Ville avec d’autres services, comme Google Maps. Elle note, par exemple, que ses requêtes dans l’application Google ignorent les trajets possibles par transport sur demande.
Avec les informations d’Emily Pasiuk