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Cuisiner entre amis depuis plus de 30 ans

Des gens dans une cuisine.

Richard Boivin a l'habitude d'organiser des cuisines collectives.

Photo : Radio-Canada / Béatrice Rooney

Radio-Canada

Richard Boivin et sa conjointe Denise Turcotte organisent des cuisines collectives depuis une trentaine d’années. Chaque semaine, ils concoctent des plats en compagnie de leurs amis. En plus d’économiser du temps et de l’argent, le groupe en profite pour fraterniser.

Chaque rendez-vous culinaire permet de cuisiner une soupe, une salade et trois repas variés, dont un de poisson. Même en choisissant des aliments de qualité et sans se restreindre, ils économisent gros.

Au fil des années, une trentaine d’amis du couple se sont joints à l'initiative. Les participants s’en tirent avec une facture d’une trentaine de dollars. Ils repartent avec trois portions de chaque mets.

Manger seul, ça coûte cher. C'est épouvantable. Il y a quelques années, ça coûtait entre 20 et 30 $. Chaque année, ça augmente peu à peu. Finalement, au mois de janvier, ça coûtait 50 $. C'est la première fois que ça arrivait, témoigne Richard Boivin.

Deux personnes cuisinent.

Les invités cuisinent chez Richard Boivin.

Photo : Radio-Canada / Béatrice Rooney

L’augmentation du prix de certains aliments n’échappe pas à ce groupe de cuisine. L’inflation a modifié la préparation des repas collectifs. Avant, le menu variait en fonction des envies des participants. Maintenant, les spéciaux en vigueur sont considérés.

Les prix des spéciaux sortent le jeudi, alors on regarde ça. On a quand même émis des désirs avant. Comme là, on a envie de manger des fajitas au poulet alors quand les poitrines de poulet vont venir en spécial, on va pouvoir en manger, explique-t-il.

En plus d’économiser des dollars, la cuisine en groupe permet d’éviter bien des casse-têtes à l'heure des repas. C'est également une belle occasion pour ces amis de se rassembler.

Ce n'est pas quelque chose de compliqué qui demande beaucoup de matériel. Pour arriver à faire quelque chose qui est souvent vu comme une corvée, en quelque chose de fun. Parce que là, la seule chose que la société nous propose pour solutionner notre manque de temps, ce sont les choses qui sont déjà toutes préparées, mentionne Denis Turcotte.

Des gens cuisinent.

Richard Boivin organisent des cuisines collectives depuis 30 ans

Photo : Radio-Canada / Béatrice Rooney

À l'occasion de la journée nationale des cuisines collectives, le couple espère que les gens seront plus nombreux à organiser cette activité pratique et pas si compliquée.

Au Québec on aime se réunir autour de la nourriture, ça c'est juste une autre façon de le faire, conclut Denise Turcotte.

Avec les informations de Béatrice Rooney

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