Un cycliste avec un drapeau nazi sur le dos choque à Bridgewater, en Nouvelle-Écosse

L'affiche d'entrée de la municipalité de Bridgewater, en Nouvelle-Écosse. (Photo d'archives)
Photo : La Presse canadienne
La police de Bridgewater, à l’ouest d’Halifax en Nouvelle-Écosse, enquête après avoir reçu des plaintes au sujet d’un homme circulant en ville sur un vélo électrique avec un drapeau nazi sur le dos.
Une vidéo sur les médias sociaux montre la personne qui traverse le stationnement d’un centre commercial à Bridgewater.
La vidéo de 20 secondes publiée sur Reddit semble être prise par un passager dans une voiture qui suit le cycliste.
« Notre communauté ne tolérera pas l’affichage de symboles de haine. La police enquête à ce sujet et informera le public lorsque d’autres renseignements seront disponibles. »
Pas clair s’il y a des motifs d’inculpation
Bien que la police affirme avoir reçu de nombreuses plaintes et avoir identifié la personne qui portait le drapeau, le député néo-démocrate Peter Julian soutient qu’il n’est pas clair s’il y a des motifs d’inculper l’homme.
Le député de New Westminster-Burnaby, en Colombie-Britannique, est à Halifax en fin de semaine pour parler à l'Université Dalhousie de la montée du racisme, de la haine et de la discrimination au cours des dernières années.
Il milite pour que le Code criminel soit modifié pour interdire les symboles de haine.
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Besoin de lois plus sévères
Il a mentionné que de tels incidents sont la raison pour laquelle nous avons besoin de lois plus sévères au Canada.
Malheureusement, Bridgewater se joint à de nombreuses autres villes qui découvrent que rien n’interdit l’affichage le plus répréhensible de l’emblème et des drapeaux nazis au Canada
, a déclaré Peter Julian.
Malgré le fait que cela dérange profondément les Canadiens de voir ce genre de symbole ignoble circuler en toute impunité en ce moment, la police ne peut rien faire.
Peter Julian a présenté un projet de loi au Parlement qui érige en infraction le fait d’afficher des symboles visuels qui favorisent ou incitent à la haine ou à la violence contre un groupe identifiable.
Le projet de loi n’a pas été soumis au vote.
Avec des informations de Melissa Friedman, de CBC