Violent incendie dans un immeuble désaffecté de Sherbrooke

Il n'y aurait pas de blessés, selon la Ville de Sherbrooke.

Ce n'est pas la première fois que ce bâtiment prend feu.

Photo : Radio-Canada / Sébastien Prieur

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'un incendie éclate dans cet immeuble : en 2021, les pompiers avaient également dû intervenir pour éteindre un feu à la même adresse.

L'intervention a nécessité la présence d'une trentaine de pompiers.

Photo : Radio-Canada / Sébastien Prieur

Une trentaine de pompiers ont été mobilisés. Au cours de la journée, le directeur du service incendie prévoyait qu'il faudrait plusieurs heures pour venir à bout du feu. Vers 13 h 30, l'incendie était contenu mais non maîtrisé.

Stéphane Simoneau soutient qu'en raison du risque d'effondrement, les pompiers doivent adopter une tactique défensive pour ne pas se mettre en danger.

Stéphane Simoneau est le directeur du service incendie de Sherbrooke.

Photo : Radio-Canada / Titouan Bussiere

Inquiétude des résidents

Non seulement ce même bâtiment a déjà pris feu, mais un autre immeuble, sur la rue Gordon, a également été la proie des flammes en octobre dernier. Des citoyens du secteur se disent inquiets. C'est le cas de Catherine Chapdelaine-Viger et de son conjoint, qui ont récemment contacté leur conseiller municipal, Raïs Kibonge, pour demander une intervention immédiate de la Ville au 40, rue Brooks.

« Je suis un peu tannée de regarder la fenêtre dans mon bureau et de voir des immeubles en feu. C'est un petit peu stressant au niveau du sentiment de sécurité, c'est ébranlant. Et moi, ça me questionne, parce qu'il y a des immeubles de personnes âgées sur la rue ici. »

Catherine Chapdelaine-Viger est une citoyenne de la rue Brooks.

Photo : Radio-Canada / Titouan Bussiere

Raïs Kibonge confirme avoir reçu un tel courriel mais soutient que les procédures sont longues. Nous, la première fois qu'on a vu ce dossier-là, on s'est demandé ce qu'on attend pour exproprier et pour demander que ce soit remis à neuf ou revendu à quelqu'un qui pourrait bien l'entretenir. Mais la réalité, c'est qu'il y a beaucoup de lois qui protègent la propriété privée, assure le conseiller municipal.