•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Le N.-B. mettrait fin aux tests généraux de dépistage PCR de la COVID-19 le 1er avril

Une main couverte d'un gant médical bleu tient plusieurs tubes de plastique vides, identifiés par des étiquettes.

À compter du 1er avril, les Néo-Brunswickois devront s'adresser à un fournisseur de soins de santé primaires pour demander un test PCR de dépistage de la COVID-19.

Photo : Reuters / Kai Pfaffenbach

Radio-Canada

Le dépistage de la COVID-19 par test PCR pour la plupart des Néo-Brunswickois prendra fin le 1er avril, a appris CBC.

Dans une note de service à l’intention de tous les médecins praticiens, le Dr Yves Léger, médecin-hygiéniste en chef adjoint, cite la très faible demande de tests et la nécessité de revenir à des pratiques de dépistage de routine.

Les gens ne seront plus en mesure de fixer eux-mêmes un rendez-vous pour passer un test de dépistage PCR (réaction en chaîne à la polymérase) dans un centre d’évaluation, selon la note de service du 20 mars obtenue par CBC, intitulée Nouvelle directive sur le test PCR de la COVID-19.

Une image du variant Omicron du coronavirus qui cause la COVID-19.

Un nouveau sous-variant de la COVID-19, XBB.1.5, qu'on appelle aussi Kraken, est devenu la souche dominante dans la province.

Photo : getty images/istockphoto / Jezperklauzen

Les patients qui présentent des symptômes compatibles avec la COVID-19 et pour lesquels le résultat du test PCR influe directement sur le traitement ou sur les soins pourront tout de même obtenir un test PCR en laboratoire, a indiqué le Dr Léger.

Cependant, ils auront besoin d’une référence d’un fournisseur de soins de santé, précise-t-il.

Un sous-variant d’Omicron, XBB.1.5, domine

Ce changement survient alors que le Nouveau-Brunswick continue d’ajouter plusieurs décès à son bilan de mortalités liées à la pandémie chaque semaine. Des dizaines de personnes continuent d’être hospitalisées à cause du virus et le sous-variant d’Omicron XBB.1.5, jugé à immunisée évasive et considéré comme étant le plus transmissible, est devenu la souche dominante dans la province.

Jennifer Russell pose pour une photo dans une pièce où le décor est composé de meubles d'une chatoyante couleur acajou.

La Dre Jennifer Russell, médecin hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick.

Photo : CBC / Ed Hunter

Cela s’explique également par le fait que le Nouveau-Brunswick a enregistré son plus haut taux de positivité au test PCR en environ un an – le plus élevé du pays –, ce qui indique un taux élevé de transmission communautaire, et parce que le gouvernement fédéral a cessé de fournir des tests rapides.

Vendredi, le ministère de la Santé n’a pas répondu aux questions sur ce que cela signifiera pour l’avenir des rapports hebdomadaires ÉPICOVID, qui comprennent les taux de positivité et les ventilations des variants qui circulent dans la province, selon les tests PCR.

Toutefois, dans une entrevue, la Dre Jennifer Russell, médecin-hygiéniste en chef, a laissé entendre que la santé publique sera toujours en mesure de suivre le virus au moyen de tests rapides.

Tests de dépistage rapide toujours disponibles

Les gens continueront d’avoir accès à des tests de dépistage rapide, aussi appelés trousses de dépistage aux points de service, sur rendez-vous dans divers locaux communautaires, y compris les bibliothèques publiques, les édifices municipaux et les centres de santé.

Une trousse de tests de dépistage de la COVID-19.

Le Nouveau-Brunswick avait 544 162 tests de dépistage rapide en stock en date du 8 mars.

Photo : Radio-Canada / David Horemans

La province a cessé d’inclure les résultats autodéclarés dans ses rapports ÉPICOVID il y a des mois, affirmant qu’ils sont un indicateur inexact du nombre de personnes qui peuvent être positives. Cependant, ces chiffres sont toujours disponibles sur la page de renvoi ÉPICOVID parce qu’ils sont un indicateur de la propagation du virus et de l’impact potentiel.

Toutefois, le site Web du gouvernement fédéral indique que le Nouveau-Brunswick avait environ 544 162 tests de dépistage rapide en stock en date du 8 mars. Le ministère de la Santé n’a pas précisé quand les tests expireront.

Les demandes de tests PCR en forte baisse

Le nombre de personnes qui demandent des tests PCR est tombé à 370 en février, comparativement à environ 8000 en mars 2022.

Depuis le 4 janvier 2022, les personnes qui présentent des symptômes de la COVID-19 et qui sont vulnérables ou qui vivent dans des milieux à risque élevé ont accès au dépistage PCR.

Cela comprend les personnes qui :

  • ont plus de 50 ans ou moins de deux ans;
  • vivent ou travaillent dans un hôpital, dans un établissement extra-muros et à Ambulance Nouveau-Brunswick, dans un établissement de soins de longue durée, dans un établissement correctionnel ou dans un refuge, de même que les gens logés de façon précaire;
  • sont immunodéprimées;
  • sont enceintes;
  • dont on exige un test PCR pour les voyages à l'étranger.

Ce changement permettra aux régies régionales de la santé de réaffecter le personnel des centres d’évaluation aux postes qu’il occupait avant la pandémie, a déclaré la Dre Jennifer Russell.

Le message clé maintenant, dit la médecin-hygiéniste en chef du N.-B., est que les gens doivent rester à la maison lorsqu’ils ont des symptômes.

Pour nous protéger et pour protéger les autres, vous devez rester à la maison lorsque vous êtes malade, prévient-elle.

D’après un reportage de CBC

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...