L’homme qui a déchargé une arme à air comprimé sur des jeunes à Gatineau sera accusé
L'événement a causé un important déploiement policier sur la rue Notre-Dame, à Gatineau.
Photo : Radio-Canada
L’homme de 22 ans qui a déchargé une arme à air comprimé sur cinq jeunes vendredi après-midi sur la rue Notre-Dame, à Gatineau, fera face à quatre chefs d’accusation.
Ce dernier n’a pas encore comparu, mais selon les informations du Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG), il sera accusé de possession d'arme dans un dessein dangereux, d’agression armée, d’avoir braqué une arme et d’avoir proféré des menaces.
Après avoir été interrogé par les policiers vendredi, il a été relâché sous conditions.
Trois garçons et deux filles âgés de 11 à 17 ans ont été atteints par des projectiles, mais n'ont heureusement pas été blessés.
Le SPVG a reçu les appels de plusieurs plaignants vers 15 h, vendredi, signalant qu'un homme avait feu envers des enfants avec une arme de type pistolet, a expliqué le lieutenant du SPVG, David Blais, en entrevue avec Radio-Canada.
Plusieurs unités ont été dépêchées sur les lieux étant donné que nous étions incertains de savoir si l'arme était une arme véritable ou une arme à plomb.
Les faits se sont produits vendredi après-midi sur la rue Notre-Dame, à Gatineau.
Photo : Radio-Canada / Rebecca Kwan
Lorsque les policiers sont arrivés sur place, ils ont tout de suite ratissé le secteur et le suspect a été localisé environ 10 minutes plus tard, grâce aux informations de témoins.
Selon la police, le suspect a eu une altercation avec les jeunes. Il est ensuite rentré dans un logement et en est ressorti avec une arme à air comprimé, pour ensuite tirer sur eux. Les jeunes ont pris la fuite et auraient été poursuivis par l’homme en question.
Le lieutenant David Blais du Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG)
Photo : Radio-Canada / Rebecca Kwan
Affirmant que quelques dossiers avec des armes de ce type ont été composés par le SPVG, le lieutenant Blais rappelle que leur utilisation peut être considérée comme l'utilisation d'une vraie arme à feu.
Ces armes ne sont pas conçues pour être utilisées envers des gens, ce sont des agressions armées et ce sont des infractions criminelles qui peuvent être punies sévèrement par la cour.
Avec les informations de Rebecca Kwan
