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Début du procès de Kevin Sanders à Sherbrooke

Un ruban jaune délimitant une scène de crime devant la Taverne urbaine, à Sherbrooke.

Les événements se sont produits le 17 août 2020. (Photo d'archives)

Photo : Documents déposés en cour par le Service de police de Sherbrooke

Radio-Canada

Le procès de Kevin Sanders, accusé du meurtre au second degré de Joël Mailhot en août 2020, à Sherbrooke, s'est ouvert vendredi au palais de justice de Sherbrooke.

Après avoir été déclaré apte à subir son procès, Kevin Sanders a décidé de se représenter seul à la cour.

Le ministère public fera entendre neuf témoins et déposera différents éléments, dont une vidéo qui a capté l'attaque à la Taverne urbaine qui aurait coûté la vie à la victime.

Une version précédente de ce texte mentionnait une bagarre entre Kevin Sanders et Joël Mailhot. À la suite du procès et de la trame factuelle qui a été présentée en cour, ce terme a été remplacé par attaque contre Joël Mailhot dans nos textes.

La procureure aux poursuites criminelles et pénales Me Geneviève Crépeau, dans son exposé d'ouverture, a expliqué au jury de sept hommes et cinq femmes que l'accusé n'aurait pas voulu quitter le bar quand la serveuse a signalé qu'il était temps de partir, vers 23 h 15.

Kevin Sanders aurait dit qu'il s'en prendrait au client assis tout près si elle appelait la police. Comme la serveuse prend le téléphone, il se serait jeté sur Joël Mailhot, lui assénant 18 coups de poing au visage et le frappant avec son talon une fois qu'il était au sol.

Cette scène a été filmée et sera déposée plus tard la semaine prochaine.

« Tout ce que je peux dire à ce stade-ci, c’est qu'effectivement, les jurys ont été mis en garde que cette vidéo-là de l’agression sera présentée, et qu’effectivement, ça peut être une vidéo qui, pour certaines personnes, sera difficile à regarder.  »

— Une citation de  Me Geneviève Crépeau, procureure aux poursuites criminelles et pénales

Joël Mailhot est mort trois jours plus tard.

On a la prétention de dire qu’on a la preuve suffisante pour convaincre le jury. Évidemment, la question, la décision leur appartiendra au terme du procès, quand on aura fini la présentation de la preuve. Mais effectivement, lorsqu’on porte une accusation de meurtre au second degré, c’est qu’on soutient avoir la preuve pour supporter cette accusation-là, avance Me Geneviève Crépeau.

L'accusé n'a manifesté aucune réaction tout au long de la journée vendredi.

C'est par des silences qu'il a répondu au juge quand il lui a demandé s'il désirait contre-interroger les témoins. Ce silence a été considéré comme une réponse négative.

Le procès reprend lundi.

Avec les informations de Guylaine Charette

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