La Ville consulte la population pour améliorer le plein air urbain

Les commentaires obtenus vont servir à jeter les bases du nouveau plan directeur sur le plein air urbain.
Photo : Radio-Canada / Steve Breton
La Ville de Québec veut se doter d'un nouveau Plan directeur du plein air urbain. Elle cherche ainsi à s'adapter à la popularité grandissante, depuis le début de la pandémie, d'activités comme le vélo, le ski de fond, la marche et la course à pied.
À compter d'aujourd'hui et jusqu'au 16 avril, la municipalité va mener une consultation en ligne afin de recueillir les besoins et les préoccupations des citoyens en matière d'activités de plein air urbain.
Les commentaires obtenus vont servir à jeter les bases du nouveau plan directeur.
La responsable des loisirs et des sports au comité exécutif, Marie-Pierre Boucher, dit vouloir adapter les équipements.
Nous avons donc besoin d'une nouvelle réflexion quant à l'évolution de la pérennité, de l'attractivité et le développement des lieux et des équipements de plein air pour agir en cohérence avec les besoins des citoyens et citoyennes
, explique Mme Boucher.
Le dernier plan directeur publié en la matière en 2011 concentrait son examen sur des sites précis comme le domaine Maizerets, le camping municipal de Beauport et la Base de plein air La découverte.
Le nouveau plan compte maintenant faire l'examen de tous les sites de la ville.
La gratuité devrait être la pierre angulaire de ce plan directeur, selon Marie-Pierre Boucher.
Ce plan devra influencer la manière dont la Ville s'adaptera dans les prochaines années afin d'offrir des milieux de vie qui favorisent le développement et le maintien de saines habitudes de vie. La qualité de vie des citoyens est au cœur de ce nouveau plan directeur
, a mentionné Marie Pierre-Boucher.
Des échos à Copenhague
Un peu plus tôt dans la journée, le maire de Québec a tenu des propos similaires depuis Copenhague où il est en visite. S'inspirant de la mobilité active très populaire dans la capitale danoise, Bruno Marchand estime que cette façon de se déplacer est directement liée à une meilleure santé globale de la population.
« Moi je pense qu’il faut garder le piéton, il faut garder le vélo, c’est la meilleure façon de régler nos problèmes de santé. La meilleure façon de régler nos enjeux de système de santé c’est qu’il rentre moins de gens dans le système, des gens plus en santé, plus en forme. »
Bien que le maire soit conscient des défis pour implanter ces modes de transport dans une ville comme Québec, il entend donner l'opportunité aux citoyens.
On part de loin, c’est vrai, mais je pense qu’on n’est pas si loin que ça pour avoir des résultats. Je pense qu’à partir du moment où on est capable de faire en sorte d'entretenir, d’offrir aux gens des façons sécuritaires de se déplacer, je pense que tout d’un coup il y a un mouvement qui se crée et qui crée une différence
.
L'implantation d'un tramway devrait permettre d'accentuer les choses, de même que le système de vélo partage àVélo.
Le tramway nous amène 58 axes prioritaires où on va pouvoir sécuriser les espaces piétonniers dépendamment des endroits en ville. La culture, elle ne se change pas en disant qu’on va changer la culture, la culture, elle se change en offrant des endroits, des espaces comme on le fait dans le Vieux-Québec cet été, comme on le fait dans des rues commerciales qu’on rend piétonnes
, a indiqué le maire.
Avec la collaboration de Louis Gagné et Marie Maude Pontbriand