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Guerre de la 117 : 10 Abitibiens en uniforme chez les Huskies et les Foreurs

Zachaël Turgeon, Émile Desjardins, Nathan Bolduc, Matis Ouellet, William Provost et Frédéric Potvin devant une image des Foreurs de Val-d'Or à l'aréna.

Les Foreurs comptent 6 Abitibiens dans leur alignement régulier. De gauche à droite : Zachaël Turgeon et Émile Desjardins d'Amos, Nathan Bolduc de Val-d’Or, Matis Ouellet de Rouyn-Noranda, William Provost de Senneterre et Frédéric Potvin de Val-d’Or.

Photo : Radio-Canada / Jean-Michel Cotnoir

« C’est sûr qu’on a eu un match assez spécial contre eux la dernière game. » C’est par ces mots que le vétéran des Foreurs William Provost décrit ce qui s’est passé mardi dernier lors de l’avant-dernier match de la saison entre les Huskies et les Foreurs. Pas moins de 10 joueurs originaires de l’Abitibi-Témiscamingue étaient en uniforme.

Du côté du Vert et Or s’alignaient les joueurs réguliers, Zachaël Turgeon, Matis Ouellet, Nathan Bolduc, Frédéric Potvin et William Provost. À ce groupe se sont ajoutés deux gardiens de but originaires de Val-d’Or, Nathaniel Malenfant et Julien Létourneau, qui ont été rappelés d’urgence en raison de blessures.

Chez les Huskies, en plus d’Emeric Gaudet, de Rouyn-Noranda, et Anthony Turcotte, de Val-d’Or, le gardien rouynorandien Mathis Pilon a aussi été rappelé d’urgence et a récolté sa première victoire dans la LHJMQ à son premier départ dans la ligue.

Nathan Bolduc à l'aréna de Val-d'Or.

Nathan Bolduc est originaire de Val-d'Or et fait partie de l'équipe de Foreurs.

Photo : Radio-Canada / Jean-Michel Cotnoir

Pour Nathan Bolduc, cette importante représentation abitibienne pour un match de la LHJMQ envoie un message important aux jeunes hockeyeurs de la région qui souhaitent jouer au plus haut niveau.

Je pense que c’est vraiment un message d’encouragement et de persévérance. Si tu travailles toujours, tu peux y arriver. Ça démontre juste l’importance de tout le temps travailler fort, puis que ça va payer un jour. Les deux équipes de l’Abitibi sont vraiment bonnes pour repêcher des gars de la place et je pense que les partisans aussi de leur côté; c’est vraiment le fun de pouvoir voir les joueurs de la région, dit-il.

Anthony Turcotte porte un gilet des Huskies de Rouyn-Noranda et Emeric Gaudet sur la glace de l'aréna des Huskies.

Anthony Turcotte et Emeric Gaudet se disent fiers de faire partie d'une équipe de hockey junior de leur région.

Photo : Radio-Canada / Jean-Michel Cotnoir

Emeric Gaudet, des Huskies, est honoré de représenter l’équipe de son enfance, et reconnaît qu’il était spécial de prendre part à un match avec autant de joueurs abitibiens.

« C’est sûr que c’est un honneur. J’ai grandi en regardant les Huskies. Les deux fois qu’ils ont gagné la coupe, j’étais là. Je suis vraiment content de pouvoir porter l’uniforme. Et avec 10 gars de l’Abitibi, je connaissais pas mal tous les gars de l'autre bord, alors c’est encore plus le fun ces games-là. »

— Une citation de  Emeric Gaudet

Emeric Gaudet ainsi que de nombreux joueurs des Foreurs portent les couleurs de l’équipe de leur enfance. Qu’en est-il lorsqu’ils sont repêchés par l’équipe située à l’autre bout de la 117?

Je ne me suis pas fait tant taquiner que ça. Je me suis fait bien accueillir, mais c’est certain que c’est spécial. Je suis les Huskies depuis que je suis tout jeune. Je les ai suivis quand ils ont gagné les deux Coupes du président, mais une fois que tu as le gilet sur le dos, tu veux représenter ta région le plus possible, affirme Mathis Ouellet, des Foreurs de Val-d’Or.

Dans le camp adverse, Anthony Turcotte abonde dans le même sens.

Si je reste bien honnête, jusqu’à 14 ans, je comptais pour les Foreurs. Leur grosse année avec [Anthony] Mantha, j’étais à l'aréna, je prenais pour eux autres et je tapais dans la main de Dynamite chaque fois que je le croisais. Mais après je suis venu à Rouyn pour les Citadelles et c’était les bonnes années des Huskies, alors je me suis mis à prendre pour eux autres. Ça a adonné que je me suis fait repêcher ici [à Rouyn-Noranda] et c’est ici que je voulais sortir, alors c’est comme si je jouais chez nous. Je suis aussi content de jouer à Rouyn que si j’avais joué à Val-d’Or, dit-il.

Bon pour la chimie

William Provost à l'aréna des Foreurs de Val-d'Or.

L'attaquant des Foreurs William Provost, de Senneterre

Photo : Radio-Canada / Jean-Michel Cotnoir

Outre la fierté de représenter sa région, le fait de compter sur d’aussi nombreux Abitibiens a aussi un effet positif sur la chimie d’équipe, d’après le Senneterrien William Provost.

On se connaît déjà un peu. L’été, on a l’occasion de se voir de temps en temps, alors je pense que c’est bon pour notre chimie d’équipe. Les gars de l’Abitibi, souvent, on a déjà des affinités et des références en commun, alors ça fait qu’on est quand même super proches dans l’équipe, souligne l’attaquant de 20 ans des Foreurs.

Frédéric Potvin ajoute que les partisans sont également heureux de voir autant de joueurs de l’Abitibi-Témiscamingue s’aligner pour leur équipe.

C’est sûr que c’est un plus par rapport aux partisans qui trouvent important d’avoir des gars de l’Abitibi dans l’équipe. Au début de l’année, quand on se fait présenter au match d’ouverture, il y a toujours plus de bruit quand c’est des gars de l’Abitibi parce qu’il y a de l’appartenance. Ils sont fiers de notre petite région, observe-t-il.

Un match crucial pour le dernier chapitre de la guerre de la 117

Ce samedi, les Huskies et les Foreurs s’affronteront à nouveau pour le dernier chapitre de la guerre de la 117. Le match pourrait se révéler déterminant pour les Valdoriens, qui sont présentement à égalité au dernier rang donnant accès aux séries éliminatoires avec l’Armada de Blainville-Boisbriand.

Émile Desjardins dans l'aréna des Foreurs de Val-d'Or.

Émile Desjardins, des Foreurs, soutient qu'il n’est jamais difficile de se motiver avant un duel contre les rivaux de la 117.

Photo : Radio-Canada / Jean-Michel Cotnoir

C’est sûr qu’avec l’histoire qu’il y a entre les deux équipes, tu as tout le temps le goût de les battre un peu plus que n’importe quelle autre équipe. En grandissant dans la région, tu vois tout le temps ces deux clubs-là s'affronter et c’est un peu un rêve qui devient réalité quand tu embarques sur la glace, déclare l'Amossois Émile Desjardins.

Est-ce que les joueurs abitibiens des Huskies, qui comptent plusieurs amis dans le camp adverse, pourraient être tentés de lever le pied pour permettre à ceux-ci de participer aux séries?

C’est hors de question! s’exclame Anthony Turcotte. En plus, on rencontre une période un peu plus difficile avec quelques défaites dernièrement. On a gagné la dernière game, mais 9-8 en tirs de barrage, on ne peut pas se contenter de ça, alors c’est sûr qu’on ne lèvera pas le pied! Je leur souhaite de faire les séries à mes amis, mais ça ne sera pas à nos dépens!

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