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Deux jeunes de la même école à Shippagan remportent une bourse d’études de 100 000 $

Neila Selouani utilise un microscope dans un laboratoire.

Neila Selouani, élève finissante à l'école Marie-Esther de Shippagan et boursière de la Fondation Loran, envisage de poursuivre des études en ingénierie.

Photo : Gracieuseté : Neila Selouani

Neila Selouani et Olivier Arsenault, deux élèves finissants de l’école secondaire Marie-Esther, à Shippagan, au Nouveau-Brunswick, se voient attribuer la prestigieuse bourse Loran.

La bourse d’une valeur de 100 000 $ sur quatre ans est offerte chaque année à des finissants du secondaire et du cégep du Canada pour les appuyer durant leurs études de premier cycle.

La bourse Loran comprend une allocation de subsistance de 10 000 $, les frais et les droits de scolarité d’une des 25 universités partenaires qui peuvent atteindre 10 000 $, ainsi que la participation à un programme de mentorat, à des stages d’été et à d’autres activités.

Deux élèves de l'école Marie-Esther lauréats de la prestigieuse bourse Loran

ÉMISSION ICI PREMIÈRE • La matinale

Neila Selouani utilise un microscope dans un laboratoire.

Trente-six jeunes reçoivent cette bourse cette année aux quatre coins du pays, dont deux à Shippagan qui sont à la fois très heureux et très étonnés.

Vraiment excitée parce que je ne m’attendais vraiment pas à pouvoir être lauréate de cette grosse bourse, mais maintenant que je l’ai eue, je pense que c’est un soulagement aussi. Mais je suis très excitée et heureuse, affirme Neila Selouani.

Pour ma part, ç’a été un choc parce qu’après avoir pu rencontrer les autres finalistes pendant la fin de semaine des entrevues finales, on ne savait vraiment pas à quoi s’attendre. On s’attendait un peu à tous les scénarios. [...] Je suis resté un peu bouche bée, indique Olivier Arsenault.

Un processus de sélection rigoureux

Les deux élèves ont dû monter tout un dossier pour leur candidature respective. Il fallait premièrement remplir un formulaire en énumérant les activités, les programmes, les projets et le bénévolat effectué durant les quatre années précédentes, explique Neila.

À l’étape suivante, il fallait répondre rapidement à des questions posées par d’anciens boursiers. Les jeunes sont ensuite passés à la demi-finale disputée en ligne.

On était divisés en plusieurs comités. Chaque jour, il y avait différentes entrevues. En gros, tu avais trois entrevues avec un intervieweur chaque. Puis, la dernière entrevue, c’était avec un panel. C’était tous les juges qui te jugeaient en groupe, précise Neila.

Deux gagnants dans la même école

Les jeunes sont particulièrement étonnés du fait d’avoir été sélectionnés tous les deux.

On avait monté les étapes une à une ensemble, mais on ne s’attendait pas que tous les deux [aient] cette bourse. C’est incroyable parce que ça fait des années et des années que dans la région personne ne se rend plus loin et que cette année il y en a deux qui la reçoivent, c’est incroyable, s’exclame Neila.

Olivier Arsenault donne une conférence.

Olivier Arsenault, élève finissant à l'école Marie-Esther et boursier de la Fondation Loran, compte poursuivre des études universitaires en sciences politiques et en philosophie.

Photo : Gracieuseté : Olivier Arsenault

La surprise était vive aussi dans l’entourage d’Olivier.

Au début, il y avait beaucoup de surprises. Pour moi, il y avait des gens qui avaient entendu dire qu’on était là. Quand ils ont su que les deux l’avaient eu, c’était une très grande surprise pour ces gens-là, souligne Olivier.

« Financièrement, ça offre une grande aide parce que les études postsecondaires coûtent extrêmement cher. Puis, évidemment que ça ouvre énormément de portes, surtout grâce au programme de mentorat et de stages d’été que la fondation organise. »

— Une citation de  Olivier Arsenault, boursier Loran à l’école Marie-Esther

Les jeunes doivent notamment faire au moins un de leur stages d’été à l’étranger.

Les stages [...] et le mentorat, je pense que c’est une opportunité incroyable pour se démarquer et fonder un avenir, ajoute Neila.

Des études en génie et en politique

Neila Selouani s’intéresse à poursuivre des études en génie dans un domaine de pointe.

J’hésite encore entre quelques programmes d’ingénierie, mais je pense me brancher vers l’aérospatiale, fait-elle entendre.

Olivier s’intéresse à un tout autre domaine. Je vais entreprendre un baccalauréat en science politique et en philosophie.

Ils disent avoir très hâte d'entreprendre leurs études universitaires et les activités couvertes par leur bourse d'études.

Avec des renseignements de l'émission La matinale, d’ICI Acadie

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