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La police ne croit pas que l’incendie du Vieux-Montréal a fait d’autres victimes

Les pompiers estiment par ailleurs que la façade de l'immeuble patrimonial pourrait être sauvée.

L'inspecteur Shane en point de presse.

Les recherches dans les décombres de l'immeuble incendié la semaine dernière dans le Vieux-Montréal vont se poursuivre tout le week-end, a assuré l'inspecteur David Shane, vendredi. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Charles Contant

Radio-Canada

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) affirme n'avoir « aucune information » lui permettant de croire que l'incendie de l'édifice William-Watson-Ogilvie, qui a fait quatre morts et trois disparus la semaine dernière, a fait des « victimes additionnelles ».

Ce n'est jamais impossible, a nuancé l'inspecteur David Shane, vendredi matin. Mais le SPVM a révisé l'ensemble du dossier, et il n'y a aucun élément qui nous indique qu'il pourrait y avoir d'autres victimes, a-t-il déclaré en point de presse.

À ses côtés, le porte-parole du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), Martin Guilbault, a indiqué que le travail des pompiers se poursuivrait toute la journée, notamment à l'aide de la deuxième grue qui a été transportée sur le site jeudi, afin de retrouver les trois personnes toujours portées manquantes.

Aujourd'hui, notre travail va consister à continuer à retirer des éléments qui causent des problèmes de sécurité de notre personnel, ainsi qu'à explorer plus en profondeur pour poursuivre nos recherches [de victimes], a-t-il expliqué.

L'arrivée d'une grue supplémentaire aura permis jeudi d'accélérer le retrait de poutres d'acier et de pièces de toit, a mentionné le porte-parole du SIM. La façade de l'immeuble, dont la construction remonte au XIXe siècle, pourrait par ailleurs être sauvée, a-t-il ajouté.

L'immeuble incendié vu de l'autre côté de la place D'Youville.

Protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, l'édifice William-Watson-Ogilvie est sis au 135 rue du Port et au 224 place D'Youville. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Jean-Philippe Hughes

Les autorités ont également annoncé vendredi qu'il n'y aurait plus dorénavant de point de presse quotidien pour faire état de l'avancement des recherches, précisant que les médias seraient convoqués par le SPVM uniquement en cas de nouveaux développements.

Elles ont toutefois assuré que les opérations se poursuivront toute la fin de semaine, les secouristes étant déterminés à retrouver le plus vite possible les personnes disparues dans le brasier.

À ce jour, une seule victime a été formellement identifiée par les autorités. Il s'agit de Camille Maheux, une femme de 76 ans, dont la dépouille a été retrouvée en fin de semaine dernière. CBC/Radio-Canada a néanmoins identifié plusieurs autres victimes de l'incendie, dont Charlie Lacroix, une jeune femme âgée de tout juste 18 ans.

Les flammes ont pris naissance tôt le 16 mars dernier à l'intersection de la rue du Port et de la place D'Youville. La cause du brasier n'a pas encore été déterminée.

De nombreux témoignages donnent à croire que l'édifice n'était pas sécuritaire, mais l'enquête, dirigée par le SPVM, n'est pas encore terminée. Aucune accusation n'a été portée contre le propriétaire des lieux.

Un secouriste portant des verres fumés regarde à travers le trou béant formé par l'éclatement de la fenêtre d'une tourelle de l'immeuble patrimonial incendié.

Rien n'indiquait vendredi aux autorités affectées aux fouilles des décombres de l'immeuble du Vieux-Montréal qui a été ravagé par un grave incendie, le 16 mars dernier, que le nombre de victimes serait supérieur à sept. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes

La plupart des unités de l'immeuble étant louées par l'entremise de la plateforme Aibnb, l'incendie a relancé tout le débat sur l'encadrement des locations de logements à court terme au Québec.

Montré du doigt pour son inaction dans ce dossier, le gouvernement Legault s'est engagé à durcir sa Loi sur l'hébergement touristique d'ici la fin de la session parlementaire actuelle.

Les dirigeants canadiens d'Airbnb ont d'ailleurs été prévenus en personne jeudi que Québec les rendra bientôt « imputables » lors d'une rencontre avec la ministre Caroline Proulx, de laquelle ils sont ressortis muets.

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