•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Les effets de la COVID-19 persistent pour certaines familles saskatchewanaises

Une femme marche dans une rue de Saskatoon et porte un masque.

Trois ans après le début de la pandémie, la COVID-19 continue de toucher la vie de Saskatchewanais. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Rob Kruk

Radio-Canada

Trois ans après le début de la crise sanitaire qui a bousculé le monde entier, certains habitants de la Saskatchewan continuent de composer avec les contrecoups de la COVID-19.

Darian Bradley, une mère de Saskatoon, explique que son fils né en janvier 2020 a des difficultés à parler, voire à socialiser avec d'autres enfants.

Elle estime que la période de confinement a eu une incidence négative sur la vie de son enfant.

Dans une entrevue accordée à CBC, Mme Bradley souligne que les parents qui amènent leurs enfants à la garderie après des mois d'isolement ont remarqué que leurs enfants de la pandémie avaient tendance à ne pas jouer avec leurs pairs.

C'était flagrant. Quelle est la part de la COVID-19 dans tout cela? Dans quelle mesure est-ce lié au développement de l'enfant, ou y a-t-il une corrélation entre les deux? se questionne la mère.

Elle ajoute que les enfants de la pandémie semblent plus angoissés par rapport à d'autres enfants.

Darian Bradley précise que son fils est sur une liste d'attente pour une évaluation médicale afin de déterminer s'il souffre de retards de développement.

Quand la COVID-19 s'éternise

Une avocate de Saskatoon, Alanna Carlson Sinclair, a eu le malheur de contracter la COVID-19 avant que les vaccins ne soient largement distribués.

Elle affirme que, depuis mars 2021, ses symptômes de la COVID-19 sont encore présents.

Je ne pouvais pas sortir du lit. Je ne pouvais pas me souvenir des mots ou finir mes phrases, relate-t-elle. C'était effrayant pour quelqu'un qui, comme moi, dépend de son cerveau pour vivre.

Elle souligne que la gravité de sa COVID-19 de longue durée l'a menée à la dépression.

Alanna Carlson Sinclair, dans sa voiture, sourit à l'objectif.

Deux ans après avoir contracté la COVID-19, Alanna Carlson Sinclair continue de souffrir des symptômes de la maladie.

Photo : Fournie par Alanna Carlson Sinclair

Alanna Carlson Sinclair explique qu'à la demande de son médecin, elle a commencé à tenir un journal de bord qui contient une liste de questions et de réflexion quotidiennes. Cette initiative l'aide à se sentir mieux et à se concentrer sur [ses] victoires du jour.

Suivant la recommandation de son médecin, elle a également commencé à faire part à d'autres des ressources qui l'ont aidée.

Dans les groupes auxquels j'ai participé, beaucoup d'entre nous, une fois qu'ils ont commencé à aller mieux, se sont mis à aider les autres, affirme-t-elle.

Si Mme Carlson Sinclaire est en grande partie rétablie, elle indique qu'elle est toujours suivie pour traiter certaines séquelles physiques liées à sa COVID-19 de longue durée.

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...