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La victime d’Harold LeBel veut dévoiler son identité le 18 avril

L'entrée du palais de justice de Rimouski.

Le palais de justice de Rimouski (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Jean-Luc Blanchet

Lors d'une audience, jeudi matin au palais de justice de Rimouski, la victime de l'ex-député Harold LeBel a demandé la levée de l’ordonnance de non-publication protégeant son identité à compter du 18 avril 2023, alors qu’un documentaire relatant son parcours doit être diffusé.

L'identité de la victime était protégée depuis le début des procédures judiciaires contre Harold LeBel, qui a été déclaré coupable d'agression sexuelle et condamné à une peine de huit mois de prison dans cette affaire.

Après l’expérience que j’ai vécue, [...] j’ai envie de transformer cette expérience en quelque chose de positif, a expliqué la victime au tribunal.

Le juge Serge Francoeur a mis la demande en délibéré. S’il s’est dit d’accord sur le fond avec la demande de la victime, il doit en étudier la mécanique puisqu’il est très rare qu’une levée d’ordonnance ne soit pas immédiatement exécutoire.

Le juge souhaite que ce décalage ne soit pas source de confusion afin d'éviter que l’identité de la victime soit dévoilée entre-temps.

L’avocat de la défense, Me Maxime Roy, a questionné la victime sur les raisons qui ne permettaient pas de lever immédiatement l’interdit de publication.

La victime a alors déclaré qu’elle souhaitait que l’ordonnance soit levée au moment où elle sera prête à prendre la parole publiquement, lors de la diffusion du documentaire qui relatera son expérience.

Pour sa part, l’avocate de la poursuite, Me Manon Gaudreault, a rappelé que la levée hypothétique de l’ordonnance de non-publication ne viserait que l’identité de la victime et non celle du témoin civil qui était aussi présent dans l’appartement d’Harold LeBel lorsque l’agression sexuelle a eu lieu.

Le juge Francoeur a indiqué qu’il rendrait une décision par écrit dès que possible.

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