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Blessé par la police, il reconnaît avoir tenu un couteau, mais dit n’avoir menacé personne

Devon Fowlin en présence de membres de sa famille.

Devon Fowlin veut que les vidéos corporelles des policiers soient rendues publiques.

Photo : Radio-Canada / Martin Trainor

Radio-Canada

L’homme qui s’est fait tirer dessus à plusieurs reprises dans le nord-ouest de Toronto en février a pris la parole pour la première fois mercredi. Il assure que la police n’a pas tenté de calmer la situation avant d’ouvrir le feu. Il demande l’accès aux vidéos des caméras corporelles.

Devon Fowlin était accompagné de sa famille et de son avocat, Knia Singh, lors d’une conférence de presse mercredi pour réclamer l’accès aux vidéos.

Habituellement dans des situations comme celle-ci, les gens ne survivent pas pour pouvoir raconter leur histoire. La vie de M. Fowlin était en danger. Heureusement il a survécu, lance M. Singh.

Il ajoute que l’Unité des enquêtes spéciales a déjà vu les images et la famille souhaite maintenant que la vidéo soit rendue publique.

Je pense que c’est extrêmement important que le public ait accès à ces enregistrements, indique l’avocat.

Devon Fowlin a été touché par les balles de la police le 27 février dans un parc dans le secteur de Black Creek Drive et Trethewey Drive. Il affirme qu’il était dans ce parc pour y promener son chien.

L’Unité des enquêtes spéciales est toujours en cours d’enquête pour déterminer si l’action des policiers était justifiée.

La police de Toronto a refusé de commenter, expliquant que l’enquête était encore en cours.

Un couteau à la main

Dans un communiqué publié le jour des faits, l’Unité des enquêtes spéciales avait indiqué que la victime des coups de feu promenait son chien en brandissant un couteau, alors qu’il avait eu une interaction avec un autre homme. Le communiqué ne donnait alors pas plus de détails.

Devon Fowlin a expliqué qu’il tenait simplement son couteau dans la main. Un couteau qui, dit-il, était son couteau de tous les jours pour cuisiner alors qu’il vivait dans son véhicule à l’époque.

Il dit avoir levé les mains avec le couteau à plusieurs reprises et à la troisième il a vu un policier s’approcher.

Il admet avoir essayé de s’éloigner pour amener son chien à son véhicule.

C’est alors, dit-il, qu'il s’est retrouvé face à deux autopatrouilles et cinq policiers.

L’avocat de Devon Fowlin explique que son client a suivi les ordres de policiers et a montré ses mains et son couteau.

Deux officiers ont toutefois déchargé leur pistolet à impulsion électrique, un troisième a fait feu.

Pas de geste menaçant

Devon Fowlin explique avoir lâché son couteau et s’être enfui, avant de s’écrouler à l’intersection de Black Creek et Trethewey Drive.

La situation s’est escaladée en quelques secondes, explique-t-il.

M. Singh ajoute que son client n’a menacé personne.

Devon Fowlin a alors été conduit à l’hôpital, d’où il a pu sortir après une semaine.

Il n’a été accusé d’aucun crime.

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