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Zone industrialo-portuaire : les terrains en option pour GNL Québec de nouveau disponibles

Un quai et une bâtisse.

Les installations de Port Saguenay à La Baie.

Photo : Radio-Canada / Jean-François Coulombe

Maxime Hébert-Lévesque

La Zone industrialo-portuaire de Saguenay récupère les terrains qui avaient été placés en option pour GNL Québec. Les projets de gazoduc et d’usine de liquéfaction de gaz naturel ayant été officiellement abandonnés par ses promoteurs, les quelque 250 hectares réservés redeviennent disponibles pour d'autres projets.

En abandonnant le projet, ils n'ont plus de droits sur ces terrains-là, c'est la façon dont on fonctionne. Tant qu'il y a un projet et qu’il y a des possibilités d'arriver, il peut y avoir un lien qui est gardé comme option à cause des investissements qui ont été consentis, mais à partir du moment où les projets sont abandonnés officiellement, les options cessent d'exister, explique le directeur général du Port de Saguenay, Carl Laberge.

Carl Laberge, directeur général de Port-Saguenay

Carl Laberge, directeur général de Port-Saguenay

Photo : Radio-Canada

GNL Québec, dont le projet d'usine de liquéfaction de gaz naturel avait été refusé par les deux paliers de gouvernement, disposait d'une option sur 200 à 250 hectares de terrain en vertu d'une entente conclue au début du projet.

Les projets ont été officiellement annulés, comme il a été mentionné dans le document de demande d'arbitrage, avec indemnisation de 20 milliards $, déposée contre le gouvernement du Canada à la mi-février.

Les terrains sont de nouveau disponibles dans le lot de 11,7 km2 dont dispose la zone industrialo-portuaire.

Rappelons que l’année dernière, l’Administration portuaire du Saguenay avait fait une demande pour utiliser 32 hectares supplémentaires dans une zone à vocation agricole. Le Port de Saguenay se disait être à l'étroit et manquer de terrains pour poursuivre le développement de la zone industrialo-portuaire. La demande a été rejetée au mois d’octobre dernier.

Parmi les autres projets en cours à Grande-Anse, il y a notamment Métaux BlackRock et First Phosphate.

Mardi, un montant de 105,5 M$ pour la zone industrialo-portuaire a été confirmé dans le budget déposé par Québec. Les fonds octroyés permettront d'aménager une route et des infrastructures pour l’alimentation en eau, en gaz et en électricité dans le but d’attirer plus d’entreprises près du port de Grande-Anse.

Lors de la dernière campagne électorale, la ministre Andrée Laforest avait assuré qu’elle avait une confirmation en main à l'effet qu'une entreprise d'importance allait s'installer au port de Grande-Anse.

La semaine dernière, il a été révélé qu'un manque potentiel de main d'oeuvre avait été évoqué par le ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, pour justifier qu'une usine de batteries pour véhicules électriques n'avait pu s'installer à Saguenay.

Pour ce qui est du projet de convoyeur annoncé au coût de 66 M$ par Québec et Ottawa en août 2021, la facture prévue atteindrait 100 M$. Il est espéré que le dépassement sera épongé à parts égales par les deux paliers. En campagne électorale, le premier ministre François Legault avait prévu 11,7 M$ dans sa promesse de 117 M$.

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