La Société d’habitation du Nunavut se tourne vers des travailleurs de remplacement
Des employés de la Société d’habitation d’Iqaluit ont amorcé une grève vendredi.
Photo : CBC / Alicia Lee
Le Syndicat des employés du Nunavut dénonce le recours par la Société d’habitation du Nunavut à des travailleurs de remplacement. Depuis vendredi, environ 13 employés syndiqués ont entamé une grève après plusieurs mois d’impasse entourant une hausse salariale.
La société a pour sa part décrété un lock-out dimanche si bien que seul un règlement au conflit de travail pourra ramener les employés dans leurs postes. Le président du syndicat, Jason Rochon, a qualifié les travailleurs de remplacement de briseurs de grève
, une pratique que dénonce le Nouveau parti démocratique à la Chambre des communes ces jours-ci.
Kendra King, directrice adjointe à la Société d’habitation, a affirmé pour sa part, dans un courriel, que le recours à des travailleurs de remplacement était nécessaire de façon à s’assurer que les services soient maintenus. Notre objectif est de s’assurer que l’intérêt du public est protégé et que les enjeux essentiels des locataires sont résolus pendant le conflit de travail.
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Les salaires
Le Syndicat des employés du Nunavut, membre de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), juge insuffisante l’offre de l’employeur qui suggère d’augmenter les salaires de 1,25 à 1,5 %. Le président du syndicat explique que l’augmentation doit, selon les membres, prendre en considération le taux d’inflation à l'heure actuelle.
La directrice adjointe de la société n’a pas voulu commenter les enjeux au centre du conflit sinon pour dire que des offres raisonnables
avaient été faites aux syndiqués et que la société était toujours disposée à négocier une entente juste
.
Avec les informations d’Emily Haws