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Un important projet de développement agroalimentaire dans l’est ontarien abandonné

Les élus des CUPR.

Les CUPR ont investi 283 000 $ dans la préparation de ce méga projet de développement agroalimentaire, notamment pour préparer l’étude de faisabilité et le plan d'affaires.

Photo : Radio-Canada / Chantal Dubuc

Radio-Canada

La Corporation des Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) a décidé, mercredi, de suivre les recommandations de l'administration et de ne plus aller de l'avant avec un important projet de développement agroalimentaire dans l’est ontarien.

Pourtant, en avril 2020, les CUPR avaient lancé ce projet de centre d'alimentation évalué à 36 millions de dollars. Ledit projet prévoyait, sous un même toit, la construction d'un abattoir ainsi qu’un centre de transformation et de distribution des aliments.

L’analyse de faisabilité soulignait des risques importants dans le plan d'affaires, qui contenait des incertitudes sur la disponibilité de produits frais et sur les infrastructures d'alimentation en eau pour le bon fonctionnement d’un projet de cette envergure.

Le directeur général des Comtés unis de Prescott et Russell, Stéphane Parisien, a expliqué les raisons qui ont poussé la Corporation à recommander l’abandon du projet.

Ça ne veut pas dire que quelqu'un ne pourra pas le prendre. En fait, pour piloter ce projet-là, nous ne croyons pas que les CUPR soient le meilleur gestionnaire pour un projet de la sorte, compte tenu du modèle de gouvernance [et] des capacités d’eau demandées.

Un homme qui donne une entrevue.

Stéphane Parisien, directeur général des Comtés unis de Prescott et Russell (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Stéphane Parisien a cependant souligné que le projet pourrait être repris par un investisseur du secteur privé.

Les CUPR ont investi 283 000 $ dans la préparation de ce méga projet de développement agroalimentaire, notamment pour préparer l’étude de faisabilité et le plan d'affaires.

On va rester propriétaire de ces analyses et de ces études-là. Si on décide par la suite de les partager, il y aura essentiellement une entente avec la personne ou le groupe intéressé, explique M. Parisien.

Alfred-Plantagenet était l’une des seules municipalités des CUPR à être en lice pour le projet.

Bien que le maire d’Alfred et Plantagenet, Yves Laviolette, voulait faire partie du projet, il reconnaît les défis de celui-ci.

Yves Laviolette en train de siéger.

Le maire d’Alfred et Plantagenet, Yves Laviolette, a reconnu les défis du projet.

Photo : Radio-Canada / Chantal Dubuc

Je sais qu’on a fait la promotion de ce hub-là dans ma municipalité, surtout avec l'ancien maire [Stéphane Sarrazin]. Puis, je me rends à l'évidence que ça ne serait pas rentable. Je pense qu'il va falloir laisser tomber.

Avec les informations de Chantal Dubuc

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