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L’Ordre des infirmières rassuré au sujet des changements d’affectation au CIUSSS MCQ

Luc Mathieu.

Le président de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec a obtenu des précisions de la part du CIUSSS MCQ. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Le président de l'Ordre des infirmières du Québec affirme avoir été rassuré par les membres de la direction du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), qu’il a rencontrés mercredi.

La décision des autorités régionales de la santé d’obliger des infirmières à travailler une fin de semaine sur trois suscite beaucoup d’inquiétudes. Des employés craignent de devoir occuper un rôle dans lequel ils ne sont pas à l’aise. Avec ce nouveau mode de gestion, l’objectif du CIUSSS est d’offrir du renfort aux centres d’activités qui offrent des services 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et qui sont touchés par la pénurie de main-d'oeuvre.

Au cours de cette rencontre, qui a eu lieu à la demande des autorités régionales de la santé, le président de l'Ordre, Luc Mathieu, affirme avoir obtenu des précisions sur la façon dont les déplacements de personnel seront faits et sur la formation que les infirmières recevront.

« On sort de cette rencontre là relativement rassurés. »

— Une citation de  Luc Mathieu, président de l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec

Il indique que les infirmières en santé mentale, au soutien à domicile, en salle de réveil et au bloc opératoire demeureront dans des secteurs apparentés à leur spécialité, selon le plan du CIUSSS. Des infirmières des secteurs avec des problèmes de personnel comme l'hémato-oncologie et la pédopsychiatrie seront exemptées de la rotation.

Des secteurs de soins très différenciés, il n’y en aura pas beaucoup, estime M. Mathieu à la lumière de sa conversation avec le CIUSSS MCQ

Luc Mathieu affirme que des critères seront pris en compte pour affecter les infirmières, tels que le profil lors des études, la formation continue reçue et le secteur d’origine.

« L’idée, c’est de ne pas penser qu’on peut déplacer une infirmière comme cela sans considérer les connaissances et les compétences qu’elles ont. »

— Une citation de  Luc Mathieu, président de l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec

M. Mathieu ajoute que les besoins en formation et en soutien seront identifiés, qu’il y aura un plan de développement professionnel, du préceptorat et du mentorat.

Le président de l’Ordre insiste : si une infirmière n'a pas l'impression d'avoir reçu suffisamment de formation, elle pourra se manifester et en obtenir davantage. Le CIUSSS lui a confirmé qu'il sera ouvert à prolonger la période d’orientation ou de formation. Un infirmier ou une infirmière peut toujours dire : "écoutez, vous m’avez donné de la formation pour aller dans un secteur de soin, mais avec ce que vous me donnez, il me manque encore des connaissances et des compétences", dit-il.

Il rappelle qu’en vertu de leur code déontologique, si les infirmières jugent qu’elles n'ont pas les compétences requises, elles ont le devoir de le mentionner à leur gestionnaire.

Certaines inquiétudes subsistent notamment quant à la santé mentale des infirmières qui seront appelées à être déplacées. Le président suivra donc de très près la situation au cours des prochains mois dans le secteur de Drummondville, puis à l'automne partout dans la région.

Luc Mathieu a par ailleurs recommandé au CIUSSS MCQ de suivre certains indicateurs de résultats sensibles à la pratique des infirmières pour voir quel impact ce projet-là aura.

Avec les informations d’Amélie Desmarais

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