Fin abrupte de la période des questions au conseil municipal de Trois-Rivières

Le règlement de la Ville de Trois-Rivières prévoit au point 74 que la période de questions orales par le public est d’une durée de 60 minutes. Si des périodes de questions ont déjà duré plus longtemps par le passé, c’est parce que le règlement n’était pas appliqué.

Ceux qui n’ont pas pu s’exprimer devront attendre la prochaine assemblée publique, a indiqué Daniel Cournoyer au terme de l’heure.

Son intervention a suscité l’indignation d’une partie de l’assemblée. Certains ont tout de même tenu à se faire entendre, bien que les lumières aient été éteintes.

Par ailleurs, la limite de temps pour poser une question a été établie à trois minutes par personne, ce que déplorent certains. 

Le règlement n’impose pas de durée maximum par question, mais indique qu’ une question soit être directe, succincte et claire et qu’un court préambule est cependant permis pour la situer dans son contexte.

Le maire suppléant indique que l’objectif est de permettre au plus de gens possible de poser leurs questions.

Le conseiller municipal Richard W. Dober croit par contre qu’il est préférable de ne pas couper le droit de parole aux gens. De les laisser s’exprimer, c’est incitatif pour intéresser notre public à  participer au vote lorsque les élections viennent, a-t-il déclaré.

De nombreux sujets ont été abordés mardi soir durant la période de questions, notamment l’accès aux piscines, la fin des navettes du Festivoix, l’érosion des berges et le boisé Masse.

Avec les informations de Jacob Côté