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Les mathématiques comme activité parascolaire

Un enfant devant un problème mathématique sur un grand tableau noir.

À Sudbury, de plus en plus d'enfants choisissent les mathématiques comme activité parascolaire. (Photo d'archives)

Photo : iStock

Radio-Canada

À Sudbury, les parents sont de plus en plus nombreux à inscrire leurs enfants à des cours de mathématiques comme activité parascolaire, si bien que de nouvelles écoles privées ouvrent leurs portes.

Impressionnée par l’intérêt de son fils pour les mathématiques, son aisance avec les chiffres et son désir d’en apprendre plus, Dana Lazar a décidé de l’inscrire à des cours dans un centre Kumon, une école privée.

« Tant que la passion est là... tant que l'intérêt est là, nous voulons bien sûr poursuivre cela [l’intérêt pour les mathématiques]. »

— Une citation de  Dana Lazar

Il s'amuse et il aime ce qu'il fait à l'école, mais je ne pense pas qu'il y ait, du moins à cet âge, l’exigence [...] d'être concentré pendant 30 minutes pour compléter 10 pages de problèmes d’addition, soutient-elle.

Tandis que d'autres enfants choisissent des activités parascolaires sportives, comme le hockey ou le baseball, son fils a tout simplement choisi les mathématiques, explique-t-elle.

Afin de répondre à cette demande croissante pour le tutorat en mathématiques à Sudbury, Krishnan Venkataraman a récemment ouvert un établissement Kumon dans le sud de la ville.

L'entreprise Kumon, fondée au Japon, a aujourd'hui des franchises dans une cinquantaine de pays dans le monde.

C’est à la suite du diagnostic de son fils, qui nécessite des besoins spéciaux, que M. Venkataraman s’est lancé dans le domaine du tutorat.

Krishnan Venkataraman.

Krishnan Venkataraman affirme que l'entreprise Kumon répond aux demandes de parents qui recherchent des cours d'appoint et des cours d'enrichissement pour leurs enfants.

Photo : Avec la permission de Krishnan Venkataraman

Même avec un programme individualisé, il n’en faisait pas assez. Je trouvais qu’il n’avait pas suffisamment de défis à relever au sein du système scolaire, explique-t-il.

Et puisqu'il ne trouvait pas de centre Kumon à Sudbury pour y inscrire son fils, il a décidé d’en ouvrir un.

« Alors, en 2011, j'ai ouvert le premier centre Kumon à Sudbury. »

— Une citation de  Krishnan Venkataraman

Il a vendu cet emplacement en 2018, mais vient récemment d’en rouvrir un autre.

À Sudbury, au moins 200 enfants sont inscrits en ce moment à Kumon, estime M. Venkataraman.

Bien que les coûts s’élèvent entre 140 $ et 160 $ ​​par mois, ce montant rivalise très certainement avec les coûts associés aux autres activités parascolaires auxquelles s’inscrivent les enfants, à son avis.

Enrichissement et rattrapage

Toute une gamme d’enfants se présente aux cours, affirme M. Venkataraman, allant de ceux qui ont besoin d’une aide supplémentaire à ceux dont l’intérêt pour les mathématiques est marqué.

« D'après mon expérience, je dirais que la répartition est d’environ 60-40. 60 % qui viennent pour faire de la révision ou obtenir du soutien et de l’aide. Et 40 % qui viennent pour des cours d’enrichissement. »

— Une citation de  Krishnan Venkataraman

Cela me fait croire qu'il y a des lacunes dans le système éducatif que nous devrons probablement combler afin d’attirer plus d'étudiants qui souhaitent un enrichissement plutôt que du rattrapage ou du soutien, constate M. Venkataraman

Selon lui, la demande pour des cours d’appoint ou d’enrichissement est suffisamment élevée pour justifier l’ouverture d’un autre centre et il ne voit pas la demande diminuer de si tôt.

Avec les informations de Casey Stranges de CBC

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