•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Les transports d’Edmonton ne sont pas assez sûrs pour les jeunes, selon des parents

Un homme aux cheveux blancs attend de pouvoir entrer dans un train léger.

La Ville évalue la sécurité de 18 stations de trains légers et de 10 centres de transport.

Photo : Radio-Canada / Codie McLachlan

Radio-Canada

Des parents ont le sentiment que les transports en commun de la capitale albertaine ne sont pas suffisamment sûrs pour que les enfants puissent les prendre seuls, selon le comité consultatif d'Edmonton Transit Service (ETS).

Ce comité est arrivé à cette conclusion en analysant les réponses de deux questionnaires, soumis en été, qui visaient à tâter le pouls des usagers sur la sécurité dans les transports en commun.

Un des questionnaires a été rempli par des parents; l’autre, par des jeunes de 11 à 21 ans.

La majorité des parents ont répondu négativement lorsqu'on leur a demandé s'ils jugeaient les transports en commun suffisamment sûrs pour que les enfants puissent les utiliser seuls, indique Michelle Peters-Jones, vice-présidente du comité.

Les parents ont été très directs. Bien qu’ils soient contents de ne pas avoir à conduire tous les jours leurs enfants à l’école, les transports en commun sont perçus comme étant trop dangereux pour les jeunes, explique-t-elle.

Les drogues illicites, le désordre social de même que le manque de lumière et de sécurité sont les différentes raisons que les parents ont avancées pour justifier leurs craintes.

Certaines personnes ont toutefois affirmé qu’elles laisseraient leurs enfants utiliser les transports en commun pour certains trajets, à certaines heures de la journée et en fonction de leur âge.

Michelle Peters-Jones dit que les craintes sont nourries par la présence de sans-abri, ce qui, d'après les membres du comité, découle d'un manque de compréhension des problèmes sociaux systémiques.

Elle ajoute que les transports en commun sont essentiellement perçus comme un service offert aux Edmontoniens en situation de précarité sociale. Des parents m’ont dit que leurs enfants ne vont jamais mettre leurs pieds dans un bus, souligne-t-elle.

La Ville d’Edmonton a, de son côté, pris des mesures pour traiter les problèmes de sécurité. Sarah Feldman, directrice à l'ETS, dit que la Ville a demandé aux entreprises de télécommunications de renforcer la couverture cellulaire dans les tunnels.

La Ville compte ajouter des codes QR pour que les usagers puissent communiquer plus facilement leurs inquiétudes. Enfin, elle évalue l'environnement des transports en commun dans le cadre de la méthode de la prévention du crime par l’aménagement du milieu. Cette méthode utilise l’architecture et le design d’intérieur pour réduire les occasions de commettre des crimes.

Cette évaluation porte sur tous les éléments du trajet, notamment l'éclairage, l'accessibilité, la fonctionnalité et les possibilités d'accroître la surveillance naturelle.

Cette évaluation a lieu dans 18 stations de trains légers et 10 centres de transport.

Avec des informations de Natasha Riebe

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...