•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Nouvelles écoles : Sherbrooke refuse d’adopter le plan du CSSRS

Devanture de l'école secondaire Mitchell-Montcalm, à Sherbrooke.

(archives) L'école secondaire Mitchell-Montcalm, à Sherbrooke.

Photo : Radio-Canada / Fanny Lachance-Paquette

Radio-Canada

Le conseil municipal de Sherbrooke a décidé pour une seconde fois de ne pas adopter le projet de planification de besoins d’espaces du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke.

Ce plan identifie notamment les terrains visés pour la construction de nouvelles écoles, dont le nouveau pavillon de 1450 places de l’école Mitchell-Montcalm. Les Villes, qui ont l’obligation de céder les terrains à leurs frais, peuvent accepter ou refuser les orientations des centres de services scolaire.

La mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, a précisé lors du conseil municipal que son administration est toujours en discussions avec le CSSRS, mais qu’une décision était nécessaire.

Les Villes ont 45 jours pour se prononcer et sans réponse officielle, le projet est considéré comme accepté. Si on avait accepté aujourd’hui tel quel, alors qu’il reste plein de choses à négocier, on n’aurait plus aucun pouvoir pour s’assurer que nos besoins sont pris en considération dans le dossier, a expliqué Évelyne Beaudin.

L’enjeu financier est au cœur des négociations. L’impact du projet sur les finances de la Ville est très très grand, notamment de par la présence d’un bureau d’arrondissement, mais pas uniquement pour cela, a-t-elle souligné.

La mairesse veut une rencontre avec le ministre

La mairesse réclame une rencontre avec le ministre de l’Éducation pour trouver une manière d’  être compensée par rapport aux frais que ça implique .

« Ce qu’on souhaite, c’est obtenir une rencontre avec le ministre de l’Éducation. »

— Une citation de  Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke

Elle juge que l’effort demandé a des impacts non négligeables. On parle grosso modo de fournir des terrains pour des besoins scolaires alors qu'actuellement, on court après les terrains pour réussir à fournir du logement social abordable et on court aussi après certains terrains qui sont soumis à la pression immobilière, a-t-elle fait remarquer.

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...