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Démission en bloc d’infirmières pour les victimes de violence sexuelle au HSC à Winnipeg

Des infirmières marchent dans le corridor d'un hôpital.

Quatre infirmières du programme de soutien en violence sexuelle au HSC à Winnipeg ont déposé leur démission, mardi.

Photo : Getty Images

Quatre infirmières du programme de soins infirmiers pour les victimes de violence sexuelle du Centre des sciences de la santé (HSC) ont subitement quitté leur poste, mardi à Winnipeg. Cela représente près du quart de l’effectif de ce service.

Dans une conférence de presse de dernière minute, la médecin cheffe du HSC, Manon Pelletier, a affirmé avoir été surprise d’apprendre la démission de ces infirmières.

Le Syndicat des infirmières du Manitoba tire pourtant la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois déjà. Le manque de personnel a déjà causé la fermeture du service pendant plus de 40 heures consécutives, alors qu'il est normalement ouvert 24 h sur 24, 7 jours sur 7.

« On essaie de trouver des médecins, des infirmières et des infirmiers qui peuvent couvrir ces heures », note la médecin cheffe du HSC.

Manon Pelletier n’a pas précisé les raisons des démissions, expliquant ne pas les connaître. « Il va falloir qu'on aille des discussions avec ces infirmières. »

La ministre de la Santé du Manitoba, Audrey Gordon, qualifie la situation d’inacceptable. Les quarts de travail au HSC doivent être remplis conformément à l’engagement de notre gouvernement, a-t-elle lancé en conférence de presse, mardi.

La ministre dit qu’elle tient les dirigeants du système de santé responsables. Elle rappelle également que la province s’est engagée à verser 640 000 $ par an pour les soins médicolégaux pour les victimes de violences sexuelles, notamment pour embaucher cinq infirmières supplémentaires à temps plein et un coordonnateur provincial.

Limiter l’impact sur les patients

La directrice générale des services de soins intensifs, Jennifer Cumpsty, a voulu rassurer les patients.  Nous mettons rapidement en place des plans de couverture pour garantir la disponibilité de ces services.

Mais ces démissions creusent le manque d’expérience des infirmières du service, un point déjà soulevé par le syndicat des infirmières dans les derniers mois.

Jennifer Cumpsty précise que les infirmières en poste continueront de former les infirmières récemment embauchées dans le programme.

Avec les informations d’Anne Louise Michel et de Jérémie Bergeron

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