•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

La Fédération des enseignants de la Saskatchewan veut 400 millions $ de plus en éducation

Des élèves dans une classe de l'école Ducharme à Moose Jaw, en Saskatchewan

Selon la directrice générale associée de la Fédération des enseignants de la Saskatchewan, Angela Banda, le gouvernement provincial doit mettre en priorité l’éducation publique dans son budget.

Photo : Jessica Hébert/ICI Radio-Canada

Radio-Canada

La Fédération des enseignants de la Saskatchewan (STF) appelle le gouvernement provincial à investir au moins 400 millions de dollars en éducation publique dans le prochain budget provincial, qui sera déposé mercredi.

Selon la STF, ce montant provient du plus récent rapport de l’institut Fraser (en anglais) (Nouvelle fenêtre), qui a examiné les dépenses publiques en éducation au Canada.

En entrevue à l'émission Point du jour, la directrice générale associée de la STF, Angela Banda, affirme que cet investissement permettrait de retrouver les niveaux de financement de 2013.

Ça fait plus que 10 ans qu'on a un sous-financement chronique en éducation publique et avec l'inflation, le coût de la vie et une augmentation des élèves dans nos écoles, les conseils scolaires étaient obligés de couper les programmes et il n'y a pas assez de soutien pour nos élèves, lance-t-elle.

La STF attend plus d’argent pour soutenir l’éducation publique

ÉMISSION ICI PREMIÈRE • Point du jour

Point du jour, ICI Première.

Depuis 2013, la Fédération des enseignants de la Saskatchewan souligne qu'il y a eu une baisse de financement par élève de l'ordre d'environ 14 %. Angela Banda affirme que les divisions scolaires se sentent en période de crise et les salles de classe sont toujours en triage.

NDLR : Angela Banda avait indiqué à tort, en entrevue, que le financement par élève avait diminué d'environ 40 % depuis 2013. La Fédération des enseignants de la Saskatchewan indique toutefois qu'il s'agit plutôt d'une diminution de 14 %.

C'est un mot qu'on utilise dans les hôpitaux [...] et c'est vraiment ce à quoi les enseignants sont confrontés tous les jours avec plusieurs besoins. Ils doivent se concentrer tout simplement sur celui qui est le plus critique au moment donné, explique Angela Banda.

Elle estime également que le secteur de l'éducation publique fonctionne avec des ressources limitées. La directrice générale associée de la STF ajoute qu'il y a 300 enseignants de moins qu'en 2021.

Il y a des élèves qui n'ont pas tellement d'attention de leurs enseignants pendant toute la journée, puisqu'il y a d'autres crises qui arrivent, alors nos enseignants trouvent qu'ils sont toujours en échec, conclut Mme Banda.

Pendant ce temps, le nombre d'élèves ne cesse de croître selon Angela Banda, soit 3800 élèves de plus dans les salles de classe depuis 2021.

Nos salles de classe, comme nos sociétés, ne sont plus les mêmes il ya 10 ou 15 ans. Il y a de plus en plus d'élèves, on trouve des classes avec trop d'élèves et nos élèves ont de plus en plus besoin de soutien.

Il y a plus de pauvreté dans la société et aussi dans nos salles de classe. Il y a des besoins au niveau académique, les besoins sont plus complexes. La diversité, les langues, la culture, c'est super, mais ça crée des besoins dans les salles de classe, soutient-elle.

Avec les informations de Désiré Kafunda

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...