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Le gouvernement de la N.-É. veut limiter la paperasse pour les médecins

Michelle Thompson parle, assise en conférence de presse.

Michelle Thompson, ministre de la Santé de la Nouvelle-Écosse, souhaite limiter le recours aux billets maladies. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Andrew Vaughan

Radio-Canada

Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a présenté mardi un nouveau projet de loi qui vise notamment à limiter les cas dans lesquels les employeurs peuvent exiger de leurs salariés des billets de maladie pour justifier de leur absence. Cette mesure était réclamée par les médecins.

Les billets maladies sont selon la ministre de la Santé, Michelle Thompsonune perte de temps précieux pour nos médecins. Cela a également été une perte de temps pour les Néo-Écossais dont le temps pourrait être mieux utilisé à rester à la maison, à aller mieux.

Tous ces changements pourraient entrer en vigueur en juillet. À partir de cette date, seuls les employés qui s'absentent pendant plus de cinq jours ouvrables consécutifs seraient tenus de fournir un billet de maladie aux employeurs sous réglementation provinciale.

Cette mesure s’appliquerait aussi aux employés qui ont déjà eu deux absences non consécutives de cinq jours ou moins en raison d'une maladie ou d'une blessure au cours des 12 derniers mois.

Selon une estimation d'un responsable du ministère du Travail, les médecins de la province économiseraient ainsi environ 50 000 heures de travail par an au total.

Le gouvernement étudie également d'autres formulaires réclamés par les employeurs aux médecins. S'ils ne sont pas nécessaires, les patrons pourraient être sommés par la province de payer la facture du médecin.

Attirer plus de personnels de santé

Ce projet de loi comprend également un autre changement majeur. Certaines conditions d’exercice pourraient être levées dans 21 professions de la santé réglementées en Nouvelle-Écosse, pour attirer plus de personnels de santé à savoir les médecins, les infirmières, les ambulanciers paramédicaux, les physiothérapeutes, les dentistes et les pharmaciens.

Tout personnel de santé autorisé à travailler dans d'autres régions du Canada ne paiera plus de frais de demande et de permis de pratique pour obtenir un permis d'exercice dans la province. Ces frais, qui s'élever de 200 $ à 2000 $, peuvent être un frein à l'installation.

Le gouvernement prendrait également en charge les frais liés au permis lors de la première année d'exercice, si le personnel accepte de déménager en Nouvelle-Écosse. Le traitement des demandes dans un délai de cinq jours ouvrables va être également exigé des organismes de réglementation.

Les changements n'affecteront pas la capacité des organismes de réglementation à s'assurer que les professionnels travaillant dans la province sont en sécurité et qualifiés pour fournir des soins aux patients, assure la ministre Michelle Thompson.

Il ne s'agit pas d'abaisser la barre. Il s'agit vraiment d'ouvrir la porte, précise-t-elle.

D'après un texte de Michael Gorman CBC et des informations de la Presse canadienne

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